Romain GARY, de son vrai nom Roman KACEW est un diplomate et romancier français, de langue française né le 8 mai 1914 à Vilnius (Lituanie) et mort le 2 décembre 1980 à Paris.
Ecrivain français de la seconde moitié du XXe siècle, il est le seul à avoir reçu le prix Goncourt à 2 reprises dans sa vie.
D’origine juive Roman KACEW arrive avec sa mère à Nice, à l’âge de 14 ans, dans un climat d’antisémitisme et de xénophobie croissant dans la France des années 1930.
Après avoir commencé des études de droit à Aix-en-Provence en octobre 1933, il monte à Paris l’année suivante pour les poursuivre, et il obtient sa licence en 1938.
Naturalisé Français en juillet 1935, il est appelé en novembre 1938 au service militaire dans l’aviation à Salon-de-Provence. En août 1939, il devient instructeur de tir à l’école de l’air d’Avord et suit son école à Bordeaux-Mérignac où elle se replie fin août. En février 1940, il obtient une permission pour se rendre à Nice, au chevet de sa mère atteinte d’un cancer de l’estomac qui meurt en février 1941.
Le 20 juin 1940, il rejoint Alger en avion se rend en car à Casablanca d’où un cargo britannique l’emmène à Glasgow. Il s’engage aussitôt dans les FAFL. Il sert au Moyen-Orient, en Libye, et à Koufra en février 1941, en Abyssinie puis en Syrie où il contracte le typhus. Après sa convalescence, il sert dans la défense côtière de la Palestine où il participe à l’attaque d’un sous-marin.
En février 1943, il est rattaché en Grande-Bretagne au Groupe de bombardement Lorraine. C’est durant cette période que Romain KACEW choisit le nom de GARY (signifiant « brûle » en russe) qui deviendra son pseudonyme. Il est affecté à la destruction des bases de lancement des V1. Le lieutenant Gary se distingue particulièrement le 25 janvier 1944 alors qu’il commande une formation de 6 appareils. Il est blessé, son pilote Arnaud Langer est aveuglé, mais il guide ce dernier, le dirige, réussit le bombardement, et ramène son escadrille à sa base. Il effectue sur le front de l’Ouest plus de 25 missions, totalisant plus de 65 heures de vol de guerre. Il est nommé capitaine de réserve à la fin de la guerre.
Après la fin des hostilités, il entame une carrière de diplomate Tout en menant de façon parallèle une prolifique carrière d’écrivain. Mais c’est avec Les Racines du ciel qui est récompensé du prix Goncourt 1956 que sa notoriété d’écrivain grandit auprès du public. Fait unique, il obtient pour La Vie devant soi un second prix Goncourt en 1975 déclenchant à la fin des années 1970 l’« L’affaire Émile AJAR ».
Romain Gary se suicide le 2 décembre 1980.
Ses obsèques ont été célébrées à l’Eglise Saint-Louis des Invalides à Paris. Selon sa volonté, ses cendres ont été dispersées au large de Menton.
• Commandeur de la Légion d’Honneur
• Compagnon de la Libération
• Croix de Guerre 39/45 (2 citations)
• Médaille Coloniale avec agrafe « Koufra-Erythrée »
• Médaille des Blessés
IN MEMORIAM – Romain GARY, compagnon de la Libération (décédé le 2 décembre 1980)
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