Le début des pistolets-mitrailleurs français commence réellement après la Première Guerre mondiale. Les ingénieurs français vont concevoir de nombreux prototypes dans le cadre d’un nouveau programme d’armement censé moderniser l’équipement français. Malheureusement, aucune arme ne sera adoptée avant la fin des années trente.
En 1938, on décide enfin d’adopter le dernier prototype de pistolet-mitrailleur conçu par la Manufacture d’Armes de St-Etienne, le SE MAS 1935 qui devient alors le MAS modèle 1938. Seulement deux mille exemplaires vont être fabriqués avant l’armistice, mais la production se poursuivra sous l’occupation. Les Allemands désigneront alors ces armes MP722 (f). A la Libération, la production à grande échelle peut enfin reprendre et on estime que plus de 200 000 MAS 38 ont été fabriqués.
Ce petit pistolet mitrailleur était une bonne arme car il était compact et facilement contrôlable en mode automatique cependant il souffrait de deux défauts majeurs. Le premier est sa cartouche de 7,65 Long avec une trop faible puissance d’arrêt et le deuxième est son prix. Ces deux problèmes expliquent donc son remplacement par le célèbre MAT 49 de conception plus simple et aménagé pour le 9mm parabellum.