Semaine tout à fait intéressante avec cette assemblée générale des Nations unies, cette réunion du Conseil de sécurité de l’ONU qui n’a pas apporté grand chose et les déclarations de V. Poutine sur une mobilisation partielle et l’appel aux réservistes chiffrés entre 300 000 et plus d’un million…
J’avais évoqué cette possibilité la veille sur une mobilisation partielle lors d’un entretien au Figaro (Le Figaro du 20 septembre 2020) mais aussi dans cette émission enregistrée début septembre et diffusée ce vendredi sur la chaine YouTube d’Alain Juillet traitant des enseignements de ce conflit pour l’armée française.
La question de la mobilisation d’une nation face à un agresseur se pose effectivement dans le monde contemporain. Comment convaincre un citoyen à défendre son pays par les armes ? Je n’évoquerai pas la mobilisation pour soutenir une agression comme c’est le cas pour la Russie. La déclaration de V. Poutine, soutenue par une propagande d’Etat, apporte tous les éléments de réponse : la Russie serait agressée et menacée par l’OTAN et ses armes nucléaires (Cf. Déclaration de V. Poutine sur la mobilisation).
Ma préoccupation serait celle de la volonté de nos concitoyens à défendre leur pays en cas d’agression. Un service militaire en France, même suspendu, pourrait-il être rétabli en cas de menace existentielle pour la nation ? Peut-on se limiter à de simples cours sur la défense au titre de l’instruction civique ? Ne devrait-on pas aller plus loin dans cette sensibilisation, sinon cette préparation à la résilience collective ?
Un seul exemple ? Sauf erreur de ma part, l’Ukraine impose cette préparation à la défense militaire dans le secondaire. Ne doutons pas que cette préparation morale et militaire a contribué à construire cet esprit de résistance contre un agresseur.