25 janvier 750 : bataille du Grand Zab.
La bataille du Grand Zab a lieu sur les rives du Grand Zab, en Irak, le et oppose le Califat omeyyade à une coalition dirigée par les Abbassides. Cette bataille conduit à la chute de la dynastie omeyyade et son remplacement par la dynastie abbasside, qui restera au pouvoir jusqu’au XIIIe siècle.
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En 747, au moment où le calife omeyyade Marwān II prévoit de rétablir l’ordre en Irak à la suite d’un soulèvement kharidjite, un nouveau mouvement bien plus sérieux menace le Califat omeyyade : le mouvement hachimite, du nom de ʾAbū Hāšim, fils de Muḥammad ibn Al-Ḥanafiyya et petit-fils de ʿAlī ibn ʾAbī Ṭalib. C’est une branche des chiites kaysanites, menée par les Abbassides, du clan des Banū Hāšim, rival des Banū ʾUmayya. L’un des principaux facteurs de ce soulèvement est la corruption qui gangrène l’État, notamment les gouverneurs des provinces lointaines du Califat. Le mouvement hachimite est actif au Khorassan et mène une campagne de prosélytisme en recrutant de nombreux adhérents depuis 719 environ. Les Abbassides rallient également à leur cause les anciens partisans de la révolte d’Al-Muḫtār ibn ʾAbī ʿUbayd, qui étaient partisans de Muḥammad ibn Al-Ḥanafiyya vers la fin des années 680. La croissance soutenue du mouvement hachimite vient notamment du fait de sa popularité aussi bien auprès des Arabes que des non Arabes (mawālī), ce qui jouera un rôle crucial.
Vers 746, Abu Muslim al-Khurasani prend la tête du mouvement et initie une insurrection ouverte contre le pouvoir omeyyade un an plus tard. Les Abbassides prennent très vite le contrôle de tout le Khorassan et se dirigent vers l’ouest. Koufa est prise en 749.
En 750, l’armée omeyyade, dirigée par le calife Marwān II, rencontre l’armée menée par les Abbassides, qui comprend également des chiites et des Iraniens, sur les rives du Grand Zab, près du confluent avec le Tigre, en Irak. L’armée omeyyade est plus nombreuse, mieux entraînée, mieux équipée et plus expérimentée, comprenant de nombreux vétérans ayant combattu l’Empire byzantin, mais son soutien au calife omeyyade est assez mou, et elle est démoralisée par la série de défaites infligées aux débuts de la révolte par les Abbassides qui, eux, ont le moral très élevé.
L’armée abbasside forme un mur de lances, tactique probablement adoptée au fil de leurs précédentes batailles. Ceci n’empêche pas la cavalerie omeyyade de charger, sans doute par excès de confiance en son expérience, mais l’attaque est un échec et le mur abbasside ne peut être percé. Démoralisés, les Omeyyades se retirent de la bataille, plusieurs sont tués par les Abbassides ou se noient dans les eaux de la rivière.
Après la bataille, Marwān II fuit en Égypte, où il est tué. La même année, Damas est prise et ʾAbū Al-ʿAbbās As-Saffāḥ, chef des Abbassides, est proclamé calife à Koufa. C’est la fin du Califat omeyyade et le début du Califat abbasside.
Les Abbassides détruisent la plupart des tombeaux omeyyades, n’épargnant que celui de ʿUmar II, et presque tous les membres de la famille sont traqués et tués, mais le prince omeyyade ʿAbd Ar-Raḥmān ibn Muʿāwiya, petit-fils de Hišām, réussit à s’enfuir, à gagner la péninsule Ibérique et à y établir un émirat à Cordoue. En 929, l’émir ʿAbd Ar-Raḥmān III prend le titre de calife.
25 janvier 1800 : bataille du pont du Loc’h.
La bataille du pont du Loc’h a lieu pendant la Chouannerie. Le , les forces républicaines venues de Vannes effectuent un raid sur Grand-Champ afin de se ravitailler en vivres. Mais trois jours plus tard, ils se heurtent à l’attaque de l’armée des Chouans du Morbihan. Cette bataille est la plus importante et la plus sanglante de la Chouannerie. Elle est tactiquement indécise mais les Républicains parviennent à se replier sur Vannes et privent les Royalistes de la victoire décisive dont ils avaient besoin. Quelques jours après le combat, le , le généralissime des Chouans Georges Cadoudal signe la paix avec la République.
25 janvier 1807 : combat de Mohrungen (Pologne).
Lors de la bataille de Mohrungen le 25 janvier 1807, la majeure partie d’un corps du Premier Empire français sous la direction du maréchal Jean-Baptiste Bernadotte combattit une forte avant-garde de l’Empire russe dirigée par le général de division Yevgeni Ivanovich Markov. Les Français repoussèrent la principale force russe, mais un raid de cavalerie sur le train de ravitaillement français poussa Bernadotte à annuler ses attaques. Après avoir chassé la cavalerie, Bernadotte se retire et la ville est occupée par l’armée du général Levin August, comte von Bennigsen . Les combats ont eu lieu dans et autour de Morąg, dans le nord de la Pologne , qui était en 1807 la ville de Mohrungen en Prusse orientale. L’action faisait partie de la guerre de la quatrième coalition des guerres napoléoniennes.

Après avoir démoli l’armée du royaume de Prusse au cours d’une campagne éclair en octobre et novembre 1806, la Grande Armée de Napoléon s’empare de Varsovie. Après deux actions âprement disputées contre l’armée russe, l’empereur français décide de placer ses troupes en quartiers d’hiver. Cependant, par temps hivernal, le commandant russe s’est déplacé vers le nord, en Prusse orientale, puis a frappé vers l’ouest sur le flanc gauche de Napoléon. Alors que l’une des colonnes de Bennigsen avançait vers l’ouest, elle rencontra les forces dirigées par Bernadotte. L’avancée russe touchait à sa fin alors que Napoléon rassemblait ses forces pour une puissante contre-attaque.
Le 25 janvier à midi, Markov s’approche de Mohrungen avec l’avant-garde de droite. D’après les prisonniers faits à Liebstadt, le général russe savait que Bernadotte se concentrait à Mohrungen. En effet, le maréchal français tenait la ville avec neuf bataillons d’infanterie et 11 escadrons de cavalerie. Cette force comprenait des unités des trois divisions du 1er Corps, dont la 8e division d’infanterie légère de Rivaud ainsi que des éléments des divisions Drouet et Dupont. Lorsque Markov apparut, Bernadotte s’avança immédiatement vers le nord pour engager son ennemi. Il ordonna à Dupont de marcher depuis la Hollande preussisch pour frapper le flanc ouest russe avec le gros de sa division.
L’avant-garde de Markov comprenait le régiment de grenadiers d’Ekaterinoslav , le régiment de mousquetaires de Pskov , les 5e, 7e et 25e régiments de Jäger, six escadrons du régiment de hussards Elisabethgrad, des batteries d’artillerie de quatre pieds et une batterie d’artillerie à cheval. Les forces russes comptaient entre 9 000 hommes. Smith nomme cinq régiments, soit 15 bataillons, tandis que le récit de Petre indique que 17 bataillons étaient engagés pour 16 000 hommes. Jusqu’à l’arrivée de Dupont, Bernadotte disposait d’environ 9 000 soldats disponibles.
Bernadotte a déployé la 1re Division de 7 bataillons de Dupont, qui comprenait les 9e régiments d’infanterie légère, 32e de ligne et 96e de ligne. Le 8e régiment d’infanterie légère de la 2e division de Rivaud était présent, tout comme la 3e division de Drouet, composée de 7 bataillons, composé des 27e régiments d’infanterie légère, 94e et 95e de ligne. Le général de division Jean Baptiste Eblé dirigeait des batteries d’artillerie à quatre pieds et deux chevaux, soit un total de 36 canons. Le général de brigade Jacques Louis François Delaistre de Tilly dirigeait la cavalerie du corps, les 2e et 4e régiments de hussards et 5e régiments de chasseurs à cheval. La division rattachée à Sahuc comprenait les 17e et 27e régiments de dragons du général de brigade Pierre Margaron et les 18e et 19e régiments de dragons de Laplanche.
Markov envoya un régiment d’infanterie vers le hameau de Pfarrersfeldchen, avec les hussards Elisabethgrad en tête. Il plaça sa ligne principale sur un terrain élevé au sud de Georgenthal (Jurki) , avec deux régiments d’infanterie en première ligne et un régiment en seconde ligne. Trois bataillons de jägers tenaient Georgenthal tandis que deux autres bataillons gardaient le flanc ouest.
La cavalerie de Bernadotte attaque les hussards russes vers 13 heures. Les hussards repoussèrent leurs adversaires et les poursuivirent, mais tombèrent sur l’artillerie française et furent chassés. Les cavaliers français ont poursuivi les Russes jusqu’à ce qu’ils soient également arrêtés par les tirs de l’artillerie ennemie. Postant quatre pièces de campagne sur une colline pour fournir un appui-feu, Bernadotte envoya un bataillon du 9e régiment d’infanterie légère dans un assaut frontal sur Pfarrersfeldchen, tandis que le 1er bataillon du 27e régiment d’infanterie légère attaquait une zone boisée à l’est. Le 9e étant repoussé, Bernadotte lance le 2e bataillon du 27e et le 8e régiment d’infanterie légère. Le 94e régiment d’infanterie de ligne et les dragons attendaient en soutien. Le 1er bataillon du 27 perdit brièvement son aigle avant de le reprendre. L’attaque réussit à chasser le régiment russe de Pfarrersfeldchen.
Markov fut contraint de déployer six bataillons pour couvrir son flanc droit contre l’avancée menaçante de Dupont. Pendant ce temps, Bernadotte attaquait devant alors qu’il commençait à faire nuit. Malgré des combats acharnés, l’attaque de flanc de Dupont commença à progresser et Markov ordonna la retraite. A cette époque, le général Anrep arrive et annonce l’arrivée de renforts de cavalerie. Il fut bientôt frappé et emporté, mortellement blessé. Alors qu’ils reculaient, les Russes résistèrent farouchement. Néanmoins, Dupont chassa les deux régiments devant lui et se rapprocha de Georgenthal.
Soudain, Bernadotte entendit des tirs derrière lui en direction de Mohrungen. Il annula immédiatement la bataille et revint sur ses pas vers la ville. Ce qui s’est passé, c’est que la cavalerie russe a atteint la ville par l’est. Golitsyn, à la tête de la cavalerie de l’aile gauche, atteint le village d’ Alt Reichau (Boguchwały), à l’est de Mohrungen. Même s’il ne pouvait pas entendre la bataille à cause d’une bizarrerie acoustique, il souhaitait explorer le territoire à l’ouest. Depuis l’Alt Reichau, il envoya trois escadrons de cavalerie sous Peter Dolgorukov , suivis de six autres escadrons sous Peter Petrovich Pahlen, à travers la brèche entre le lac Narie (Narien) et le lac Marąg (Mahrung). Les cavaliers russes entrèrent à Mohrungen à la tombée de la nuit, capturant les quelques défenseurs et pillant les trains de bagages qu’ils trouvèrent dans la ville.
Essayant d’exploiter leur succès, Dolgorukov et Pahlen se dirigèrent vers le nord où ils rencontrèrent les troupes de Bernadotte qui revenaient et se retirèrent rapidement. À l’exception d’un corps de cavalerie que les Français ont encerclé et capturé, les pillards russes s’en sont tirés avec 360 prisonniers français, 200 prisonniers russes et prussiens libérés et une partie de leur butin. De l’argenterie provenant de petits États allemands et 12 500 ducats extorqués à la ville d’Elbing (Elbląg) auraient été trouvés dans les bagages personnels de Bernadotte. Bernadotte a nié l’accusation et l’incident n’a jamais été fondé et était contraire à la réputation de probité de Bernadotte en tant que l’un des rares Français. Des maréchaux qui s’abstenaient de piller et protégeaient les populations civiles des exactions courantes de l’époque. De l’événement, Bernadotte aurait été dépité et que la capture de ses bagages ne lui permettrait pas de distribuer ses récompenses habituelles à ses troupes.
25 janvier 1888 : la colonne Pernot conquiert le bassin de la rivière noire (actuel Vietnam).
Parti de Hanoi, le colonel Pernot remonte la rivière noire jusqu’à Lai Chau, aux confins de l’actuel Laos et de la Chine.
25 janvier 1905 : début de la bataille de Sandepu (guerre russo-japonaise).
La bataille de Sandepu, aussi connue sous le nom de bataille de Heikoutai, est un important affrontement terrestre de la guerre russo-japonaise qui eut lieu en à environ 58 km au sud-ouest de Mukden en Mandchourie.
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Après la bataille du Cha-Ho, l’armée impériale russe et l’armée impériale japonaise se font face au sud de Mukden jusqu’à l’arrivée de l’hiver mandchou. Les Russes se retranchent dans la ville de Mukden, tandis que les Japonais occupent un front long de 160 km avec les 1re, 2e, et 4e armées, ainsi que le régiment de cavalerie indépendant d’Akiyama Yoshifuru. Les commandants japonais estiment qu’une bataille importante n’est pas possible et affirment que les Russes pensent la même chose en raison des difficultés d’un combat en hiver.
Le commandant russe, le général Alexeï Kouropatkine, reçoit des renforts par le transsibérien mais est perturbé de l’arrivée soudaine de la 3e armée japonaise du général Nogi Maresuke sur le front après la chute de Port-Arthur le .
Dans l’État-major de Kouropatkine à Mukden, le général Nicolas Petrovitch Linevitch vient d’arriver de Vladivostok pour commander la 1re armée mandchoue et l’aile gauche de Kouropatkine. Le centre est tenu par la 3e armée mandchoue du général Alexandre von Kaulbars. L’aile droite est commandée par le général Oskar Grippenberg, nommé à la tête de la 2e armée mandchoue composée du 8e corps armé européen, d’une division du 10e, de la 61e division de réserve, de la 5e brigade de fusiliers, et du 1er corps armé de Sibérie du général Georg von Stackelberg, en plus d’un grand corps de cavalerie. Les forces russes comptent au total 285 000 hommes et 350 canons.
Gripenberg est d’abord pessimiste vis-à-vis des plans de Kouropatkine visant à effectuer une offensive contre l’aile gauche des Japonais, qui est placée dans une position exposée proche du territoire russe aux environs du petit village de Heikoutai. Il accepte le plan à la condition que les trois armées russes coordonnent leur attaque. Les détails du plan sont transmis à Saint-Pétersbourg par un correspondant de guerre de L’Écho de Paris, qui attribue la conception du plan à Gripenberg. Ce nouvel article, ainsi que les redéploiements importants de Gripenberg les et , signalent aux Japonais les intentions russes.
Le premier mouvement de Kouropatkine est d’envoyer le général Pavel Michtchenko vers le sud avec 6 000 cavaliers et six batteries d’artillerie légère dans le but de détruire la gare de Newchang des chemins de fer de Mandchourie du Sud. Le bâtiment est connu pour stocker une grande quantité de nourriture et de matériel. Michtchenko est également chargé de détruire des pont ferroviaires et des sections de voies le long de sa route. Parti le , il progresse lentement en raison d’une mauvaise météo et d’un manque de fourrage et de source d’approvisionnement sur sa route. Au moment où il atteint la gare le , elle a déjà été fortifiée par les Japonais. Il échoue trois fois à prendre le bâtiment et est forcé de se replier à Mukden qu’il atteint le . Les dégâts causés par ses dragons sont rapidement réparés par les Japonais.
Le , Kouropatkine ordonne à la 2e armée mandchoue d’attaquer dans une manœuvre de flanc la 2e armée du général Oku Yasukata puis de revenir traverser la rivière Taitzu avant que la 3e armée de Nogi n’arrive. Cependant, Gripenberg n’est pas autorisé à emmener toutes ses troupes, Kouropatkine le limite à trois divisions en plus du 1er corps armée de Sibérie et de la cavalerie. Les Japonais sont conscients de ces plans et Ōyama doit renforcer son flanc gauche. Kouropatkine blâme plus tard Gripenberg car ces mouvements de préparations auraient alerté les Japonais.
Le , la bataille commence avec une attaque du 1er corps armé de Sibérie sur le village fortifié de Heikoutai que les Russes prennent au prix de lourdes pertes. La 14e division russe, qui a pour objectif d’attaquer le village fortifié de Sandepu, échoue à coordonner son attaque avec le 1er corps de Sibérie, et doit retarder son attaque d’une journée. Gênés par un manque de cartes, de reconnaissance et par une mauvaise météo, avec parfois des blizzards, les Russes attaquent le mauvais village, occupant le hameau de Paotaitzu qui subit un violent tir de barrage de l’artillerie japonaise et une contre-attaque venue de Sandepu qui avait été occupé par la 5e division japonaise. Plutôt que de venir à leur secours, Gripenberg envoie un faux rapport à Kouropatkine en disant que Sandepu est capturé et qu’il a ordonné à ses hommes d’y rester le . Cependant, le reste de la région assignée aux troupes de Stackelberg est entre les mains des Japonais, et malgré les ordres de rester sur place, Stackelberg décide de lancer une attaque. Après avoir perdu 6 000 hommes, il est forcé de se replier.
Le matin du 28 janvier, Gripenberg découvre qu’il est séparé du général Kaulbars par le village de Sandepu, ce qui les empêche de réunir leurs forces. Cependant, étant donné qu’il est en supériorité numérique sur les Japonais par sept divisions contre cinq, il insiste pour continuer l’offensive. Sa décision n’est pas soutenue par Kouropatkine, agissant avec sa prudence et son hésitation habituelles, et ordonne aux forces de Gripenberg de se replier. Stackelberg, ignorant de nouveau les ordres, continue d’attaquer, et avec l’aide de la cavalerie de Michtchenko, prend une partie du village de Sandepu. Dans le même temps, le 10e corps armé russe du général Konstantin Tserpitsky, avec le consentement de Gripenberg, réussit à sécuriser des positions à l’arrière de Sandepu. Malgré la situation avantageuse, Kouropatkine relève Stackelberg de son commandement pour insubordination, et redemande à Gripenberg de se replier. Les soldats russes avançant, leur moral est élevé car ils réussissent pour la première fois une offensive depuis le début de la guerre, et ne comprennent pas pourquoi on leur ordonne de se replier.
Ōyama lance ensuite une contre-attaque massive le et réussit à reprendre Heikoutai durant la matinée.
Immédiatement après la bataille, Gripenberg démissionne de son poste sous prétexte d’être malade et est remplacé par Kaulbars. Sur le chemin de retour vers Saint-Pétersbourg, il s’arrête à Harbin où il blâme violemment Kouropatkine de la responsabilité de la débâcle dans les journaux, l’accusant d’être un « traître » et affirmant qu’il a refusé son soutien crucial car il était jaloux de son succès. Il continue ses attaques sur Kouropatkine même après son retour en Russie. Stackelberg est également relevé de son commandement par Kouropatkine pour insubordination.
Les pertes totales des Russes sont de 1 781 tués, 9 395 blessés et 1 065 disparus selon des sources soviétiques modernes, bien que d’autres sources indiquent un total de plus de 20 000 hommes perdus. Les pertes japonaises totales sont d’environ 9 000 avec seulement 2 000 tués.
Étant donné que la bataille se termine en impasse tactique, aucun camp ne réclame la victoire. En Russie, les marxistes utilisent la controverse de Gripenberg dans les journaux, et l’incompétence de Kouropatkine dans les batailles précédentes, pour réunir plus de soutien dans leur campagne contre le gouvernement.
25 janvier 1944 : début des combats du Belvédère (campagne d’Italie).
La bataille du Belvédère est une opération militaire menée pendant la Seconde Guerre mondiale par les troupes alliées en Italie du au , au cours de la bataille de Monte Cassino.
Il s’agit de l’un des faits d’armes les plus remarquables conduits par le corps expéditionnaire français pendant la campagne d’Italie au cours duquel s’illustre particulièrement le 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e RTT), alors commandé par le colonel Jacques Roux.
Ce fait d’armes contribua avec plus tard la bataille du Garigliano à restaurer la crédibilité de l’armée française auprès des Américains, notamment auprès du commandant de la Ve Armée, Mark Wayne Clark. Cette bataille s’inscrit dans la bataille du Monte Cassino. L’objectif était la prise des cols Abate et Belvédère, situés dans la commune de Terelle.
Le général Mark Wayne Clark donne l’ordre au général Alphonse Juin de prendre le massif du Belvédère afin de détourner en partie les forces allemandes du verrou de Cassino. L’attaque du Belvédère est donc conçue par Clark comme une manœuvre de diversion : les Français, Tunisiens et Algériens, doivent percer la ligne Gustave, occuper les sommets du Belvédère et du Casale Abate et contraindre les Allemands à colmater la brèche. Cette diversion permet de favoriser l’offensive américaine sur Cassino.
Les Américains commencent par se rapprocher du mont Belvédère avec la 442e Regimental Combat Team.
Le , le 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e RTT) de la 3e division d’infanterie algérienne (3e DIA) attaque le Belvédère. Ils sont 2 000 soldats à s’élancer le matin.
La 11e compagnie du lieutenant Raymond Jordy (1914-1944), du 3e bataillon commandé par le chef de bataillon Paul Gandoët, arrive au sommet (681 m) et neutralise les casemates. Le 4e régiment de tirailleurs tunisiens va perdre la moitié de ses effectifs et les trois quarts de ses cadres (207 morts, 75 disparus et 1 090 blessés) lors de cette opération, dont son chef, le colonel Jacques Roux (1891-1944).
Le 4e RTT et le 7e RTA, ainsi que leur division, la 3e DIA, sont cités à l’ordre de l’armée pour ce fait d’armes.
25 janvier 1945 : fin de la bataille des Ardennes.
La bataille des Ardennes est le nom donné à l’ensemble des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale qui se sont déroulées en Ardenne pendant l’hiver 1944-1945. Le théâtre des opérations se déroule presque exclusivement en Belgique et dans le nord du Luxembourg, principalement dans l’Ardenne belge et l’Éislek luxembourgeois, avec pour objectif final de la part des Allemands la reconquête du port d’Anvers, mais leur offensive sera stoppée avant même d’atteindre la Meuse. La bataille commence le par une attaque surprise allemande, à laquelle on a donné le nom d’« offensive von Rundstedt ». Le Generalfeldmarschall von Rundstedt y était pourtant opposé : il estimait l’objectif trop ambitieux. Il s’agit de l’une des plus grandes batailles de l’Histoire.
Les Allemands l’appellent opération Wacht am Rhein (en référence au tableau de Lorenz Clasen et de la célèbre chanson), et les Anglo-Américains Battle of the Bulge (la « bataille du Saillant ») prenant en considération la forme de « coin » que la ligne de front avait prise lorsque la pénétration allemande fut arrêtée.
La bataille des Ardennes se termine fin , après le refoulement des Allemands au-delà de leur ligne de départ.
On se rappellera une offensive victorieuse que le général Ludendorff avait lancée sur Liège un peu au nord, pendant la Première Guerre mondiale, et en , l’opération Lüttich (« Liège » en allemand, en référence à cette offensive), contre-offensive à l’opération Cobra : si la première avait inspiré Hitler, la seconde aurait dû le rendre plus prudent.
25 janvier 1985 : assassinat du général Audran (La Celle Saint Cloud).
Le groupe anarcho-communiste Action directe (Nathalie Ménigon et Joëlle Aubron) assassine l’ingénieur général de l’armement René Audran devant son domicile. Le 21 février 1987, le RAID les interpellent avec Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani.
25 janvier 1995 : fausse alerte au missile balistique nucléaire (frontière Norvège-Russie).
L’incident de la fusée norvégienne fait référence à une fausse alerte à l’attaque nucléaire qui eut lieu le , plus de quatre ans après la fin de la guerre froide. Il a été déclenché par le lancement par une équipe de scientifiques norvégiens et américains d’une fusée-sonde Black Brant XII à quatre étages depuis la base de lancement d’Andøya située sur la côte nord-ouest de la Norvège.
La fusée, lancée pour étudier les aurores boréales au-dessus du Svalbard, a culminé à une altitude de 1 453 kilomètres. Elle a suivi brièvement une trajectoire similaire à celle de missiles Minuteman III tirés depuis le Dakota du Nord en direction de Moscou. Les forces nucléaires de la Russie ont été mises en état alerte, ainsi que le président de la fédération de Russie, Boris Eltsine, qui dut décider s’il devait effectuer un tir de barrage nucléaire contre les États-Unis. On ne sait toujours pas aujourd’hui si la trajectoire de la fusée a été confondue avec celle d’un missile à la suite d’une erreur d’origine informatique ou humaine.