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25 septembre -605 : Nabuchodonosor II est couronné roi de Babylone.
Il régna sur le plus vaste empire qu’ait dominé Babylone, ville où il fit ériger de nombreux monuments (dont la porte d’Ishtar et Etemenanki). Pendant un temps, on lui a imputé les jardins suspendus de Babylone, l’une des Sept Merveilles du monde, bien qu’aucune trace n’en ait été conservée. Nabuchodonosor est mentionné dans la Bible hébraïque et l’Ancien Testament, notamment comme destructeur du Temple de Salomon.
Après avoir abattu l’Empire assyrien entre 612 et 609 av. J.-C., le roi de Babylone Nabopolassar (626-605 av. J.-C.), désormais âgé, confie la direction des opérations militaires à son fils aîné, Nabuchodonosor, qui avait sans doute déjà combattu lors de la lutte contre l’Assyrie, menée avec l’appui des Mèdes. Dans le cadre de la politique de son père, il aurait d’ailleurs épousé la fille (ou petite-fille) du roi mède Cyaxare, celle que les sources grecques nomment Amytis, pour laquelle il aurait fait construire plus tard les jardins suspendus de Babylone.
Après la victoire contre les Assyriens, Nabuchodonosor mène les armées babyloniennes en Syrie où l’armée égyptienne a pénétré pour essayer de dominer la région à la place de l’empire déchu. Il lui faut deux ans pour renforcer ses lignes arrières, puis il passe à l’action en 605 av. J.-C. et écrase la coalition adverse à la bataille de Karkemish, puis soumet les royaumes côtiers dont celui de Juda. Il doit rentrer à Babylone à la mort de son père vers l’équivalent calendaire du 15 août ou 1er septembre de la même année et est couronné comme roi lui succédant vers le 25 septembre.
25 septembre 70 : Titus ordonne de prendre d’assaut Jérusalem assiégée depuis plusieurs mois.
Titus met donc le siège devant Jérusalem peu avant la Pâque 70. Il a avec lui quatre légions qu’il dispose d’abord sur les collines entourant Jérusalem, le mont Scopus et le mont des Oliviers. Malgré la gravité de la situation, les Juifs ne s’entendent toujours pas et Jean de Gischala profite de ce qu’Eléazar laisse les pèlerins venir au Temple célébrer la Pâque, pour y introduire ses hommes et s’en emparer, éliminant ainsi Éléazar.
Titus fait alors aplanir le terrain au pied des remparts de façon à en faciliter l’approche et construire des hélépoles (des tours roulantes) qui permettent à son armée de s’attaquer au nouveau rempart de la ville neuve, le moins haut des murs d’enceinte, situé au nord de Jérusalem. Le 25 mai 70, les troupes romaines peuvent le franchir, puis, cinq jours plus tard, le 30 mai, s’emparer du second rempart et de la ville neuve jusqu’au pied de la forteresse Antonia, tenue par Jean de Gischala.
Les Juifs de Jean de Gischala et de Simon bar Giora infligent encore aux Romains de lourdes pertes et Titus décide alors de construire autour de Jérusalem une muraille de 7 kilomètres de long pour mieux isoler la ville. Jérusalem possédait des provisions pour tenir le siège durant des années. Cependant, pour « motiver » les habitants au combat, les zélotes incendièrent ces provisions. La famine commence donc à faire ses ravages : « Les terrasses étaient encombrées de femmes et de petits enfants exténués, les ruelles de vieillards morts ; des garçons et des jeunes gens erraient comme des fantômes, le corps tuméfié. Sur les places, ils tombaient là où le fléau les accablait. Les malades n’avaient pas la force d’ensevelir les cadavres de leurs proches ; ceux qui étaient encore vigoureux différaient ce soin, effrayés par la multitude des cadavres et l’incertitude de leur propre sort ; beaucoup tombaient morts sur ceux qu’ils ensevelissaient ; beaucoup, avant que fût venu pour eux le moment fatal, succombaient dans ce labeur ». Et, malgré cela, la guerre civile continue alors dans Jérusalem où les zélotes se livrent toujours à de nombreuses exécutions sommaires, particulièrement parmi les prêtres.
Josèphe, qui, selon son propre récit, bénéficie de la protection des Romains pour avoir prédit plus tôt l’Empire à Vespasien, essaye de persuader ses compatriotes d’abandonner la lutte en les haranguant vainement du pied des remparts, ce qui lui vaut une blessure à la tête dont il se remet rapidement.
Le 20 juillet, les Romains réussissent à percer une brèche dans le rempart, pour se retrouver devant un nouveau rempart qui avait été construit à la hâte par les assiégés. Les Romains s’emparent ensuite de la tour Antonia qui est rasée.
Une fois encore, Titus dépêche Josèphe à Jean de Gischala pour lui demander de se rendre, de « cesser de souiller le sanctuaire et d’offenser Dieu » tout en l’autorisant à reprendre les sacrifices. Si Jean de Gischala ne l’entend pas, d’autres parmi les notables choisissent de fuir la ville.
De la tour Antonia, les Romains construisent une rampe d’accès à l’esplanade du Temple et progressent malgré la résistance des Juifs qui, pour les repousser, mettent le feu aux différents portiques qui entourent le Temple. En ce moment de la fin du siège quand les sacrifices quotidiens avaient cessé dans le Temple, la famine atteint en ville son point culminant : « en dernier lieu, ils usèrent du cuir de leurs ceintures et de leurs sandales ; ils grattèrent, pour la mâcher, la peau de leurs boucliers. D’autres se nourrirent de brindilles de vieux foin ».
Les combats redoublent d’intensité dans les derniers jours d’août 70. Selon Josèphe, Titus réunit alors un conseil de guerre pour décider du sort du Temple, qu’il conclut en disant qu’il « ne brûlerait jamais un si bel ouvrage » mais cette version laisse sceptique d’autres historiens qui croient beaucoup plus à la responsabilité de Titus dans l’incendie du Temple. Finalement, le 29 août (10 du mois de Loos, selon Flavius Josèphe), quand les Romains s’approchent du Temple, un légionnaire jette un brandon dans le Temple qui s’embrase, et malgré les ordres de Titus, les Romains ne peuvent éteindre l’incendie.
La destruction du Temple ne donne pas le contrôle de la ville aux Romains. Une fois encore, selon Josèphe, Titus s’adresse aux Juifs, et plus particulièrement à Simon bar Giora et à Jean de Gischala, et exige leur reddition en échange de la vie sauve. Mais comme ceux-ci posent leurs conditions et demandent à pouvoir fuir au désert, Titus ordonne de prendre et piller la ville à laquelle les Romains donnent l’assaut le 25 septembre (8 du mois de Gorpiée selon Flavius Josèphe) en massacrant la population et en incendiant la ville. Simon bar Giora et Jean de Gischala sont faits prisonniers.
La ville est rasée, seuls en subsistent ce qui constitue aujourd’hui le mur occidental et les tours Hippicus, Mariamme et Phasaël appelée aujourd’hui la tour de David.
Selon Flavius Josèphe, le nombre de prisonniers de guerre s’élève à 97 000 et le nombre de morts pendant le siège à 1 100 000, ce qui peut paraître exagéré même s’il faut se rappeler que le siège a commencé peu avant la Pâque, fête de pèlerinage où les Juifs avaient l’habitude de se rendre à Jérusalem. 700 prisonniers, dont Simon bar Giora et Jean de Gischala, sont emmenés à Rome pour le triomphe de Titus. Jean de Gischala meurt en prison et Simon bar Giora est exécuté après le triomphe.
La chute de Jérusalem marque la fin de 4 ans de guerre, le début de la deuxième diaspora. Tout le territoire juif devient une province impériale, la Judée est directement administrée par un gouverneur prétorien. Des vétérans de l’armée romaine fondent plusieurs colonies. Les contributions au temple sont désormais versées sous la forme juridique de fiscus judaicus au temple de Jupiter Capitolin. Agrippa II qui fut l’allié de Titus, sera le dernier roi de la dynastie hérodienne.
Source : WIKIPEDIA
25 septembre 1066 : bataille de Stamford Bridge (victoire d’Harold Godwison).
La bataille de Stamford Bridge se déroule le près du village de Stamford Bridge, dans le Yorkshire. Elle oppose l’armée anglaise menée par Harold Godwinson aux forces du roi de Norvège Harald Hardrada, qui cherche à s’emparer du trône d’Angleterre avec l’aide de Tostig, le frère exilé de Harold. Ce dernier sort vainqueur de l’affrontement, durant lequel Harald et Tostig trouvent la mort.
Cette bataille contribue indirectement à la conquête normande de l’Angleterre. En apprenant le débarquement de Guillaume de Normandie dans le Sussex, Harold doit ramener ses troupes diminuées vers le sud à marche forcée. Il est à son tour vaincu et tué le 14 octobre à Hastings.
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Le roi d’Angleterre Édouard le Confesseur meurt sans laisser d’enfants le 5 janvier 1066. Le witan, assemblée composée des principaux nobles et ecclésiastiques du royaume, élit pour lui succéder le comte de Wessex Harold Godwinson, qui est couronné dès le lendemain de la mort d’Édouard. Deux adversaires de taille ne tardent pas à contester la succession du roi défunt : le duc Guillaume de Normandie et le roi Harald de Norvège. Ce dernier appuie ses prétentions sur un traité conclu entre son prédécesseur, Magnus le Bon, et celui d’Édouard, Hardeknut, en vertu duquel l’Angleterre et la Norvège reviendraient à l’autre si l’un d’eux mourait sans laisser d’héritier.
Harald débarque en Angleterre vers la fin de l’été 1066 à la tête d’une flotte de 300 navires, avec peut-être 15 000 hommes sous ses ordres. Il bénéficie du soutien de Tostig Godwinson, frère du roi Harold et ancien comte de Northumbrie chassé par ses sujets l’année précédente. Les troupes norvégiennes s’emparent de la ville de Scarborough, rembarquent puis débarquent à Riccall, sur le bord de la rivière Ouse du Yorkshire. Elles battent l’armée des comtes Edwin de Mercie et Morcar de Northumbrie le 20 septembre à Fulford. Cette victoire ouvre à Harald la route d’York, deuxième ville du royaume d’Angleterre, qui tombe entre ses mains le 24.
Harold Godwinson se trouve à Londres quand il prend connaissance de cette invasion le 15 septembre. Il décide d’affronter en priorité cette menace, car il estime que la tempête qu’a subie la flotte de Guillaume le Conquérant le 12 septembre et les difficultés de traversée avec l’approche de l’automne rendent le danger venant du sud moins pressant. Avec son frère Gyrth et sa garde rapprochée, les housecarles, il parcourt les 320 km en quatre jours. Le 24 septembre, il arrive à Tadcaster, à environ 16 km au sud-ouest de York, et rejoint ce qui reste des forces des comtes Edwin et Morcar. Les marins de Morcar, dont la petite flotte est amarrée à Ulleskill, l’informent que Harald et Tostig ont quitté York pour retourner auprès de leurs navires à Riccall avec la totalité de leur armée.
Harald est installé près de Stamford Bridge, sur la rivière Derwent, à 20 km d’York. Il a renvoyé environ un tiers de ses effectifs pour garder ses bateaux à Riccall, à 30 km de là. Il reste au roi norvégien sans doute moins de 6 000 hommes, décontractés, ayant laissé une partie de leur équipement dans les bateaux, sans même d’avant-postes. Il attend les otages et les tributs, fruits de sa victoire. L’attaque anglaise est une surprise totale.
L’armée anglaise (de 3 000 à 8 000 hommes) s’approche rapidement venant de l’ouest, cachée à la vue des Vikings par une crête. La rivière, franchissable uniquement par le pont, isole un petit contingent campé à l’ouest du corps principal des Vikings, situé à environ 1 km à l’est, au-delà du pont. Le petit groupe à l’ouest du pont se replie, mais son arrière-garde se fait massacrer. Selon la chronique anglo-saxonne, un « grand Norvégien » fit face à l’armée anglaise et tua 40 Anglais. Contrairement à la croyance populaire, aucune source ne nous permet de dire qu’il s’agissait d’un Berserker. Il fut tué par un guerrier qui passa sous le pont et qui le frappa avec sa lance à travers les planches. Pendant ce temps, le gros des forces nordiques se masse en une ligne de défense le long de la crête à l’est.
Les forces vikings sont non seulement très vulnérables, car la plus grande partie de leurs armes sont restées sur leurs bateaux, mais aussi divisées. Cinq mille hommes gardent les navires : un petit nombre sur la rive nord et le reste sur la partie sud.
Harald ne connaît pas le terrain et n’a pas de plan, car cette bataille le prend par surprise. Tostig, qui connaît bien les capacités guerrières d’Harold, le presse de ne pas accepter le combat, mais de battre plutôt en retraite vers Riccall. Harald envisage cette possibilité, mais décide de se battre quand même, car il craint que les housecarls n’attaquent de flanc rapidement. Il a aussi pu penser que Harold avait envoyé assez d’hommes pour prendre Kexby, un point crucial pour traverser le Derwent, bloquant toute retraite vers Ricall.
Harold offre alors à Tostig la restitution de son titre et de ses terres s’il dépose les armes. Tostig ayant demandé une compensation pour son allié Harald, son frère lui répond qu’il n’aura droit qu’à une tombe. Tostig choisit de rester fidèle aux Norvégiens.
Harald envoie un messager à Eystein Orre, le commandant du contingent à Riccall, qu’il vienne immédiatement à Stamford Bridge. Il évacue rapidement la plupart des hommes qui sont sur la rive nord vers le sud, laissant une petite arrière-garde près du pont. Hardråde et Tostig ont juste le temps de former une ligne de défense avec leurs hommes les mieux armés le long d’une crête, à environ 300 mètres au sud-est du Derwent.
Les Anglo-Saxons passent alors la rivière et chargent vainement la position viking en plusieurs rangs. Les Vikings chargent à leur tour depuis la crête, s’enfonçant en coin dans les rangs ennemis qui, de manière classique, reculent au centre, aspirant l’ennemi dans une poche où il se retrouve assailli de tous côtés.
Les Vikings ont le désavantage d’un armement partiel, mais sont plus frais que les Anglais, qui viennent de parcourir une vingtaine de kilomètres. Le massacre est équilibré. Harald se jette en avant, mais une flèche lui transperce la gorge, puis Tostig tombe à son tour. Bien que leurs chefs aient péri, les Vikings poursuivent le combat, en situation d’infériorité. Eystein Orre rejoint alors le champ de bataille avec le contingent viking de Ricall. Ce dernier renverse pour un bref moment le cours de la bataille. Cependant, ces troupes viennent de faire une marche forcée de 30 km sous une canicule exceptionnelle. Épuisées, elles finissent par être repoussées, entraînant l’effondrement de l’armée viking. Les Anglais poursuivent l’ennemi en déroute jusqu’à Riccall, où Harold met fin à la tuerie et permet aux survivants de rembarquer. Parmi eux se trouve Olaf Kyrre, le fils de Harald. Selon la Chronique anglo-saxonne, les pertes subies par les Norvégiens sont si sévères que des 300 navires de leur flotte, 24 suffisent à rembarquer les survivants.
Le 25 septembre 1066 est souvent considéré comme marquant la fin de l’ère Viking. Les projets de conquête de l’Angleterre par les Scandinaves s’évanouirent. La dernière expédition viking en Europe eut lieu en 1102, quand Magnus III, petit-fils du roi Harald, attaqua l’île de Man et l’Irlande.
Harold doit ensuite repartir vers le Sud pour affronter Guillaume le Conquérant à la bataille d’Hastings. Décimés par la bataille et épuisés par leur marche forcée jusqu’à Hastings, les Anglais se retrouvèrent hors d’état de défaire les armées de Guillaume le Conquérant.
Source : WIKIPEDIA
25 (ou 28) septembre 1396 : bataille de Nicopolis.
La bataille de Nicopolis, du , oppose l’armée du sultan ottoman Bayezid 1er à une armée de croisés menée par le roi de Hongrie Sigismond de Luxembourg. Elle s’achève par la défaite des chrétiens. Elle a lieu sur la rive sud du Danube, dans un endroit correspondant à l’actuelle Nikopol (Bulgarie).
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Cette bataille constitue un des tournants de la conquête des Balkans par les armées de l’Empire ottoman. Alors que les Paléologues rivalisent avec les Cantacuzène pour le pouvoir à Constantinople, ces derniers demandent par deux fois — en 1346 et en 1352 — l’aide de l’armée ottomane pour combattre leurs rivaux. Lors de sa dernière intervention, les Turcs, au lieu de franchir de nouveau le Bosphore, décident de s’installer en Thrace. Les Ottomans conquièrent la Thrace et asservissent la Bulgarie et la Serbie.
Le basileus Manuel II Paléologue et le roi de Hongrie Sigismond 1er, relayés par le pape Boniface IX, demandent l’organisation d’une croisade qui repousserait les forces ottomanes au-delà du Bosphore. La France et l’Angleterre, qui observent à cette époque une trêve dans les combats de la guerre de Cent Ans, répondent dans un premier temps à l’appel, bien qu’en définitive seule la France envoie 10 000 soldats — dont 1 000 chevaliers et écuyers — auxquels viennent s’ajouter des troupes d’Allemands, d’Alsaciens, de Tchèques, de Transylvains et de Valaques, ainsi que des Hospitaliers sous les ordres de celui qui deviendra leur grand maître, le prieur d’Aquitaine Philibert de Naillac.
Nicopolis est une cité fort bien défendue par des tours et de fortes murailles et les croisés n’ont apporté aucun engin de siège. Après avoir tenté quelques échelades, sans succès, et échoué dans une tentative de sape, il apparaît que la cité ne pourra être prise par la famine qu’après un long siège.
Ainsi qu’ils l’avaient déjà fait pendant leur voyage, les nobles de l’armée chrétienne s’entourent de faste, vivant dans le confort. Ceux-ci pensent que le sultan Bayezid se trouve loin, peut-être même de l’autre côté du Bosphore. La suffisance du commandement est telle qu’il néglige d’organiser des missions de reconnaissance. Ce sont donc les fourrageurs, chargés de rapporter du foin pour les chevaux, qui les premiers signalent des opérations de l’armée ottomane. Ces premiers rapports sont même négligés, notamment par Boucicaut, craignant que la nouvelle ne démoralise les croisés.
En réalité, le sultan assiège Constantinople et est en mesure d’accourir au secours de Nicopolis dès l’annonce de son siège. Les Ottomans sont d’autant mieux renseignés que le duc de Milan Gian Galeazzo Visconti les a informés des mouvements de l’armée chrétienne.
Sigismond finit par envoyer le comte Jean de Maroth en reconnaissance; ce dernier confirme à son retour que l’armée de Bayezid opère près de Tirnovo, à une centaine de kilomètres du camp croisé. La nouvelle est apprise par les habitants de Nicopolis, qui la célèbrent dans la joie. Malgré cela, le commandement chrétien reste persuadé que le sultan n’attaquera pas.
À l’annonce de l’arrivée de l’armée turque, les croisés s’affolent et se préparent en toute hâte. Certains sont encore en train de dîner, d’autres sont saouls, et la confusion s’installe dans plusieurs unités. À ce moment, les prisonniers de Rachova sont tous exécutés, un acte de barbarie dénoncé jusqu’en Europe occidentale.
Jean de Nevers et les chevaliers français ont exigé de constituer l’avant-garde de l’armée chrétienne, par vanité, et ceci contre l’avis du commandement hongrois et valaque, pourtant plus familier des stratégies turques pour les avoir affrontées sur les champs de bataille. Sigismond alors divise ses troupes en trois parties : Nicolas de Gara au centre, à la tête des troupes hongroises, allemandes, tchèques, alsaciennes et flamandes ainsi que les Hospitaliers ; le flanc droit de cette armée, les Transylvains menés par Stefan Lazkovitch et les Valaques sur le flanc gauche. Sigismond commande directement la réserve.
En face, Bayezid aligne son avant-garde composée d’archers à pied (azab) et de janissaires, qui masque le champ de pieux destiné à briser l’assaut de la cavalerie adverse. Le gros de l’armée ottomane, en particulier sa cavalerie (archers ou akindji et sipahis), et ses alliés serbes reste caché derrière les collines.
La première charge de la chevalerie française se heurte à la présence des pieux et doit poursuivre le combat sans ses chevaux. Les chevaliers, cuirassés dans leurs harnois, résistent aux volées de flèches de l’archerie ottomane et enfoncent l’infanterie adverse. Les Ottomans comptent de très nombreuses victimes et la chevalerie française entend pousser son avantage. Elle attaque et défait la cavalerie ottomane, qui fuit vers l’arrière-garde.
Bien que toujours à pied, les chevaliers poursuivent les fuyards en direction des collines et finissent par tomber sur le gros de l’armée de Bayezid. Ils sont écrasés par le nombre ; de nombreux chevaliers sont tués — dont Jean de Vienne et Regnaut de Roye — et les principaux chefs de guerre français sont capturés — Jean de Nevers, Enguerrand de Coucy, Boucicaut, Philippe d’Artois…
Voyant l’ost français en difficulté, Sigismond tente de rétablir l’équilibre avec l’infanterie restante. Toutefois, l’entrée en jeu de la cavalerie lourde serbe de Stefan Lazarević fait pencher la balance en faveur des Ottomans et Sigismond, comprenant que l’issue de la bataille ne fait plus de doute, choisit de s’échapper. Escorté par Philibert de Naillac et quelques chevaliers hospitaliers, il rejoint les bouches du Danube sur un bateau hospitalier, d’où il embarque sur un des vaisseaux de la flotte vénitienne.
La bataille est terminée et l’ost des croisés capitule.
En représailles de l’exécution des mille otages de Rachova, en Bulgarie, et des lourdes pertes que son armée a dû essuyer dans cette bataille, le sultan Bayezid fait massacrer la plupart des prisonniers croisés, soit environ trois mille.
Seuls les plus fortunés sont épargnés et réduits en esclavage dans l’attente du paiement de rançons très élevées : par exemple, le duc Philippe le Hardi doit payer la somme astronomique de 100 000 florins pour la libération de son fils Jean, et est obligé d’emprunter l’argent à son banquier Dino Rapondi. La somme réclamée par Bayezid pour la libération de ses 24 prisonniers de marque aurait atteint 200 000 ducats. Certains chevaliers français, tels Gui de La Trémoïlle, Philippe d’Artois ou Enguerrand de Coucy meurent néanmoins en captivité ou sur le chemin du retour.
Dans les cours française et bourguignonne, au-delà de la consternation née lorsque la nouvelle de la défaite arrive par un chevalier picard du nom de Jacques de Heilly, on fête le retour des chevaliers rançonnés comme de véritables héros et on s’empresse d’imputer la débâcle à Sigismond ou à la lâcheté de certains alliés qui auraient fui le combat — les Valaques ou les Transylvains.
Pour sa part, Sigismond n’a guère à souffrir de la défaite de la croisade qu’il avait appelée de ses vœux puisqu’il sera élu « empereur romain germanique » en 1433. En Europe centrale, la bataille de Nicopolis marque le début des guerres entre la Hongrie et les Ottomans prolongées du XVIe au XVIIe siècle par les guerres austro-turques.
La défaite de Nicopolis marqua la fin des croisades pour l’Europe occidentale. Seule la France participa à la défense de Constantinople avec l’envoi d’hommes dirigés par le maréchal de Boucicaut et qui restèrent plusieurs années à aider le Basileus. Les combats continuèrent à l’ouest — jusqu’à l’achèvement de la Reconquista dans la péninsule Ibérique — et en Méditerranée mais les nations des Balkans durent désormais lutter seules face à l’avancée ottomane, avec pour conséquence la chute de Constantinople le .
Source : WIKIPEDIA
25 septembre 1513 : découverte du Pacifique (actuel Panama).
Le conquistador espagnol Vasco Nunez de Balboa conduit une expédition à pied à travers l’actuel Panama et découvre l’Océan Pacifique qu’il baptise alors Mer du Sud.
25 septembre 1766 : naissance d’Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu.
Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu, est un officier, diplomate et homme politique français, né le à Paris et mort le dans la même ville. Il est le deuxième président du Conseil des ministres en titre de l’histoire de France.
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En 1785, il entre dans les régiments de dragons de la reine Marie-Antoinette, puis devint premier gentilhomme de la Chambre du roi Louis XVI.
Titré alors comte de Chinon, il est marié à l’âge de quinze ans à Rosalie de Rochechouart Faudoas, une enfant de douze ans qui souffrait d’une malformation. Les deux (très) jeunes époux sont séparés après la cérémonie de mariage et Armand-Emmanuel entreprend un tour de France et de Suisse avec son gouverneur-précepteur. Devenue bossue à l’âge de 14 ans, sa femme redoute que son mari, parti plusieurs années, prenne en horreur cette difformité.
Capitaine au sein du régiment des hussards, il se trouve à Paris quand est lancée la marche sur Versailles.
À la demande de Marie Antoinette, il quitte Paris en 1790 pour Vienne, afin de s’entretenir avec l’empereur Joseph II d’Autriche, frère de la souveraine, sur les développements de la Révolution.
L’empereur étant mort avant son arrivée, il se rend à Francfort pour assister au couronnement de son successeur Léopold II, qu’il suit à Vienne, et de là rejoint l’armée russe en compagnie du prince de Ligne et du comte de Langeron. Ils atteignent à temps le quartier général de l’armée russe basé à Bender (Tighina) en Bessarabie pour participer à la prise de la ville d’Izmaïl par le général Souvorov. Richelieu est décoré par Catherine II de l’ordre de Saint-Georges, avec épée d’or.
Après un retour à Paris pour servir Louis XVI puis des missions de diplomate à Vienne, il s’engage dans l’armée des émigrés menée par Condé.
Après les défaites de cette dernière, Catherine II lui propose de s’engager au sein de sa propre armée ; il accepte et devient rapidement général de corps d’armée. Il sert dans l’armée russe avec son cousin germain, Charles Chapt de Rastignac.
Il est contraint de démissionner en raison d’intrigues menées par ses rivaux.
En 1803, le tsar Alexandre 1er, qui succède à Paul 1er, le nomme gouverneur de la ville d’Odessa et de la Nouvelle Russie, région qui englobait tout le Sud de la Russie et qu’il fallait coloniser et peupler, poste qu’il conserve jusqu’en 1814.
Il est reconnu comme l’artisan du développement de la ville d’Odessa, petit village qu’il a transformé en capitale de cette province conquise sur les Turcs. La « perle de la mer Noire » garde encore en souvenir sa statue en haut de l’escalier qui domine le port. Il reste une figure particulièrement populaire auprès de la population de cette ville.
Entre 1806 et 1807, il mène plusieurs expéditions dans le Caucase lors des guerres contre l’Empire ottoman et participe à la conquête de la Circassie et de la Bessarabie.
En 1812, alors que la France et la Russie se déclarent la guerre, Richelieu est sur le point de rejoindre la Volhynie, où sont basées ses troupes et ainsi rejoindre l’armée russe. C’est à ce moment-là que la peste fait son apparition à Odessa. Au lieu d’abandonner la ville pour prendre le commandement militaire où il était appelé par le Tsar, il reste auprès de la population pour la soutenir contre le fléau qui la décime. Au bout de deux ans, le gouverneur parvient par ses mesures à l’éradiquer totalement. Entre-temps, l’armée russe, alliée à la Prusse et l’Autriche, repoussant les armées napoléoniennes, est entrée en France. Il décide alors de rejoindre les troupes russes et de rentrer en France. Il regrettera toujours de ne pas pouvoir retourner en Russie, où il était resté quinze ans.
Entre 1808 et 1811, il fait édifier la première villa européenne avec un jardin exotique à Oursouf, villa qui existe toujours, dans le parc de l’établissement de cure Pouchkino, à cent mètres de la mer.
Quand il rentre en 1814, Louis XVIII occupe le trône de France. Richelieu est accueilli par le Roi qui le rétablit dans ses anciennes charges : il est nommé pair de France et premier gentilhomme de la Chambre.
Quand Napoléon revient de l’île d’Elbe, Richelieu accompagne Louis XVIII, sur le chemin de Gand, jusqu’à Lille, puis rejoint le tsar Alexandre au congrès de Vienne, afin de défendre la cause du Roi auprès des princes étrangers. Ami personnel du tsar, il exerça sur lui une grande influence au sein du Conseil des alliés.
Après Waterloo, à la seconde Restauration, il revient au service du Roi.
Bien que ses biens aient été confisqués sous la Révolution, il n’en garde aucun ressentiment à l’égard des précédents régimes, contrairement à une grande majorité des émigrés, mais refuse cependant d’entrer dans le cabinet de Talleyrand, arguant que son long éloignement du territoire français ne lui donnait pas les connaissances nécessaires pour assumer de hautes responsabilités.
25 septembre 1902 : naissance de l’écrivain allemand et ancien des Freikorps Ernst von Salomon.
Ernst Friedrich Karl von Salomon est un écrivain allemand né le à Kiel et mort le à Winsen, près de Hambourg.
Il a d’abord été membre des Freikorps dans l’immédiat après-guerre, puis activiste de l’Organisation Consul sous la République de Weimar, avant de se consacrer à l’écriture d’une œuvre essentiellement autobiographique.
Son œuvre, principalement autobiographique, dépeint avec un mélange d’ironie et de cynisme la société allemande en décomposition, prise entre des spasmes nationalistes et communistes et l’amertume de la défaite de 1918. Ces convulsions de l’Allemagne du premier après-guerre apparaissent dans ses principaux romans : Les Réprouvés (Die Geächteten, 1930), La Ville (Die Stadt, 1932) et Les Cadets (Die Kadetten, 1933). Il est aussi l’auteur d’un essai sur l’esprit des corps francs, Histoire proche (Nahe Geschichte, 1936) et de L’Épopée des Corps Francs (Das Buch vom deutschen Freikorpskämpfer, Berlin, 1938).
Les Réprouvés, paru en 1930, revient sur les frustrations d’une jeunesse allemande à la suite de la défaite de 1918. Von Salomon y raconte successivement son engagement dans les Freikorps en Baltique, le putsch de Kapp, l’Organisation Consul, et son emprisonnement pour complicité dans l’assassinat du ministre Rathenau.
Son livre le plus célèbre demeure Der Fragebogen (Le Questionnaire), publié en 1951, dans lequel il conte notamment l’expérience de son internement dans un camp américain en Allemagne entre 1945 et 1946. Le titre du livre fait référence au document comprenant 131 questions auxquelles tout citoyen allemand dut répondre pour établir ses éventuels liens avec le régime nazi (le cas le plus emblématique fut celui du chef d’orchestre Wilhelm Furtwängler).
Le Questionnaire rencontra un vif succès, révélant ainsi la persistance d’un traumatisme chez les Allemands.
25 septembre 1915 : début de la seconde bataille de Champagne.
Journée particulièrement meurtrière (22 600 morts). La préparation d’artillerie a débuté le 22 septembre.
L’objectif fixé par le général Joffre est quadruple :
- limiter le renforcement de l’armée allemande sur le front russe et aider ainsi la Russie qui a perdu la Pologne et dont les armées sont en retraite ;
- convaincre certaines nations encore neutres d’entrer en guerre au côté des Alliés et en particulier l’Italie ;
- relancer la guerre de mouvement pour redonner le moral aux militaires français, celui-ci étant passablement entamé par l’immobilisme allié, et en finir au plus tôt avec la guerre ;
- éventuellement, permettre à Joffre de renforcer sa crédibilité auprès des autorités politiques françaises.
Le principe est de lancer une offensive massive dans un secteur limité à 25 kilomètres entre Aubérive sur la vallée de la Suippe et Ville-sur-Tourbe pour obtenir la rupture, assurer une exploitation profonde sur les arrières de l’armée allemande, et forcer le repli de toute la partie ouest de son dispositif. C’est la raison pour laquelle chaque armée est renforcée par un corps de cavalerie. Cette attaque est coordonnée avec une offensive commune franco-britannique en Artois qui sert de point de fixation aux Allemands.
Ce secteur de Champagne est choisi par le général de Castelnau en raison de ses caractéristiques géographiques. Le terrain est relativement plat, il n’y a pas d’agglomérations qui pourraient servir de point de résistance aux Allemands et le terrain est soit ouvert, soit boisé de manière diffuse, propre à assurer une progression fluide des vagues d’assaut. Il s’agit donc, après une préparation d’artillerie massive devant être guidée par l’aviation, de conquérir les lignes allemandes en attaquant de face les points de résistance et en les enveloppant par les flancs avec des troupes d’intervalles par vagues continues jusqu’à créer la rupture et l’exploiter à l’aide des troupes de deuxième ligne.
La seconde bataille de Champagne a fait 27 851 tués, 98 305 blessés, 53 658 prisonniers et disparus du côté français et des pertes beaucoup plus faibles du côté allemand. Le front a progressé de 3 à 4 km mais la rupture n’a pas été réalisée. Les Allemands ont su faire face dans un premier temps avec les réserves locales et, dans un deuxième temps, avec l’arrivée du 10e corps destiné initialement à la Russie.
Elle a démontré l’impossibilité de franchir dans un seul mouvement deux lignes de défense sans une préparation et une coordination inter armes et la nécessité de traiter chacune des lignes séparément. Elle a aussi démontré le manque de coopération entre les armes au sein des armées françaises, notamment entre l’artillerie lourde et l’infanterie, en partie dû à l’absence d’aviation pour cause de météo pour renseigner les artilleurs.
Elle a vu l’introduction du casque Adrian et l’utilisation massive de l’artillerie de tranchée. Elle a été un succès non négligeable au plan logistique et des mouvements, mais montre un manque de préparation pour le nombre d’obus en réserve. L’offensive ratée de Foch en Artois quelques mois plus tôt avait bien entamé les stocks. Le la dotation était de 1 200 coups par canon de 75, elle fut brûlée en six jours, 1 200 000 obus ont été consommés sur cette offensive. Les réserves stratégiques vont être doublées.
Source : WIKIPEDIA
25-28 septembre 1915 : bataille de Loos et défaite britannique.
La bataille de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais, Hauts de France) est la composante britannique de l’offensive alliée connue sous le nom de deuxième bataille de l’Artois. Le général Douglas Haig, à la tête de la première armée britannique, prend le commandement des opérations, cependant ses plans sont contrariés par la pénurie d’obus généralisée, ce qui signifie que les bombardements préliminaires (pourtant essentiels dans une guerre de tranchées) sont de faible intensité.
Les Britanniques envoient également 140 tonnes de dichlore, mais c’est un désastre car le vent se révèle capricieux et le gaz stagne dans le no man’s land puis reflue dans les tranchées britanniques. Cet insuccès est aggravé par le fait que toutes les bonbonnes ne peuvent être ouvertes car de mauvais jeux de clés ont été envoyés. Des tirs de représailles allemands touchent les bonbonnes non utilisées, libérant encore plus de gaz sur les lignes britanniques.
La bataille débute le . Les Britanniques réussissent une percée à travers les tranchées allemandes et prennent la ville de Loos. Cependant des problèmes concernant les communications et l’approvisionnement empêchent les unités de réserve d’arriver à temps, et ce succès initial ne peut être exploité. Quand la bataille recommence les jours suivants, les Allemands sont prêts à repousser toute nouvelle percée. Les combats continuent jusqu’au , et se soldent par un repli des troupes britanniques sur leurs positions de départ.
Parmi les morts britanniques lors de cette bataille, on peut citer John Kipling, le fils de Rudyard Kipling, Henry Harrison, le grand-père de George Harrison (membre des Beatles), Fergus Bowes-Lyon, le frère d’Elizabeth Bowes-Lyon (future reine consort de George VI), et le poète Charles Sorley. Un autre poète, Robert Graves, survécut et décrivit la bataille et les jours suivants dans son autobiographie.
Source : WIKIPEDIA
Très myope, l’engagement de John Kipling dans les troupes britanniques lui fut plusieurs fois refusé au début de la Première Guerre mondiale. Grâce à l’intervention de son père, il fut admis dans les Irish Guards. Lieutenant au 2e bataillon, il fut tué, lors de son premier assaut, durant l’attaque de Chalk Pit Wood à la Bataille de Loos et son corps ne fut pas retrouvé. Son nom fut gravé sur le mémorial de l’armée britannique de Loos.
En 1915, Rudyard Kipling écrivit le poème My Boy Jack à la mémoire de son fils.
Jusqu’à sa mort en 1936, son père procéda à des fouilles dans la région pour retrouver les preuves de sa mort ou sa dépouille.
25 septembre 1921 : naissance de Jacques Martin, auteur de bandes dessinées français surtout connu pour ses séries « Alix ».
Jacques Martin, né le à Strasbourg en France et mort le à Orbe en Suisse, est un auteur de bande dessinée français.
Dessinateur réaliste, il est surtout connu pour sa série d’aventure antique Alix publiée à partir de 1948 et sa série d’espionnage contemporaine Lefranc apparue quatre ans plus tard. Martin a également assisté Hergé sur plusieurs albums de Tintin. Outre ses deux séries principales, il a également créé les séries d’aventure historique Jhen en 1978 avec Jean Pleyers, Arno en 1983 avec André Juillard, Orion en 1990 seul, Keos en 1992 avec Jean Pleyers et Loïs en 2000 avec Olivier Pâques.
Atteint de problèmes de vue au début des années 1990, Martin se concentre sur les scénarios. Au fil des années, il emploie de plus en plus de dessinateurs et de co-scénaristes. À sa mort en 2010, Jacques Martin laisse des centaines d’albums vendus à quinze millions d’exemplaires et traduits en plus de dix langues dont le latin. Après sa mort, Alix, Lefranc, Jhen et Loïs (jusqu’en 2015) , continuent à connaître de nouveaux albums, conçus par des repreneurs et continuateurs.
25 septembre 1970 : Décès à 72 ans de l’écrivain allemand Erich Maria Remarque.
Erich Maria Remarque, né Erich Paul Remark le à Osnabrück (Province de Hanovre) et mort le à Locarno (Suisse), est un écrivain allemand, naturalisé américain en 1947 après avoir été déchu de sa nationalité allemande par le régime national-socialiste en .
Un de ses livres, À l’Ouest, rien de nouveau (Im Westen nichts Neues), un roman pacifiste sur la Première Guerre mondiale, connut, dès sa parution en 1929, un succès mondial retentissant et reste un ouvrage-phare sur le premier conflit mondial. À l’instar de Catherine soldat (Die Katrin wird Soldat) d’Adrienne Thomas, ce livre fut brûlé lors des autodafés de 1933 en Allemagne. E.M. Remarque s’exila en Suisse, puis aux États-Unis où il obtint sa naturalisation.
25 septembre 1997 : retraite du Clemenceau.
Après 38 années de service, le porte-avions Clemenceau est retiré du service actif. Il totalise 77 562 appontages.