Le musée de l’Armée, la direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA) du ministère de la Défense et le Château royal de Blois s’associent pour présenter à Blois, du 6 juillet au 3 novembre 2013, une exposition inédite intitulée Histoires d’Armes, de l’Âge du Bronze à l’ère atomique. Le Château royal de Blois offre un large aperçu de l’histoire de France et son affectation comme caserne de 1788 à 1867 lui confère un lien tout particulier avec l’histoire militaire de notre pays.
Cette manifestation propose un regard insolite sur l’histoire des guerres, à travers la mise en valeur des armes. Des pièces prestigieuses, comme l’épée de François 1er capturée à la bataille de Pavie, des trésors archéologiques comme la cuirasse dite « de Grenoble » datant de l’Âge du Bronze, des objets surprenants comme une culotte pare-éclats d’équipage d’hélicoptère de la guerre du Vietnam, ou encore des armes qui sont devenues des icônes contemporaines comme la célèbre Kalachnikov, y sont présentées.
A travers une scénographie enrichie par de nombreux documents inédits, le musée de l’Armée met en lumière une trentaine de pièces sorties exceptionnellement de ses collections.
L’exposition Histoires d’Armes propose également une borne multimédia avec des animations en 3D et des films de reconstitution réalisés spécifiquement pour l’illustration des pièces présentées.
Grâce à une présentation claire, à la fois spectaculaire, pédagogique et parfois déconcertante, l’exposition se destine à un très large public. Par des références issues des univers de l’illustration, du cinéma, et de la photographie de presse qui témoignent de l’actualité du propos, Histoires d’Armes retrace l’histoire triviale, cruelle ou surprenante des instruments de la violence humaine.
L’exposition s’inscrit dans la programmation des 16e Rendez-Vous de l’Histoire de Blois consacrés cette année à la guerre (10 – 13 octobre 2013). Cette manifestation annuelle vise à favoriser l’échange entre grand public et historiens, qui présentent leurs travaux et confrontent leurs points de vue afin de concourir aux progrès de la recherche et de la connaissance historique.