Les soldats français et tchadiens affrontent désormais dans le nord-est du Mali des djihadistes déterminés qui refusent de céder du terrain dans cette zone montagneuse où se sont réfugiés les éléments les plus radicaux, selon le gouvernement et l’état-major des armées.
Elles se déroulent principalement « dans le Timétrine et la zone montagneuse de l’Adrar des Ifoghas, où se sont repliés des combattants d’AQMI et d’Ansar Eddine, et dans la région de Gao » (nord), où subsistent notamment des éléments du Mujao, a-t-il indiqué lors du débat sur l’avenir et le développement du Mali.
« Nous sommes confrontés à des terroristes extrêmement déterminés qui s’appuient sur une zone qu’ils connaissent très bien, où ils ont établi des positions défensives », comme des postes de combat ou des positions enterrées, a indiqué aujourd’hui le porte-parole de l’état-major, le colonel Thierry Burkhard, lors du point de presse de la défense.
Les islamistes conduisent « des actions jusqu’au-boutistes », souligne-t-il, « l’action n’est pas construite pour permettre un éventuel désengagement. Manifestement, il n’y a pas dans leur plan de volonté de tenter de s’exfiltrer ». « Un combat de défense, sans esprit de recul, mais qui est aussi extrêmement consommateur en vies humaines », analyse le porte-parole.