1916

• Les aérostiers adoptent le parachute présenté par Kathe Paulus.
• Premier saut d’un aérostier : Kurt Wieczorek (15 mars).
• Mission aérotransportée du lieutenant Von Cassel (4 octobre).

1917

• Mission aérotransportée du lieutenant May et du soldat Talke (26 avril).

1918

• Quelques aviateurs sauvés par leur parachute : Ernst Udet (28 juin), Joseph Raesch (25 juillet), etc…

1936

• Formation d’instructeurs parachutistes avec des volontaires du régiment “General Goering”. Ceux-ci formeront le premier bataillon para sous les ordres du major Bräuer (29 janvier).
• Création de la première école para à la base de Stendal, près du village de Borstel.

1937

• Une compagnie para de l’armée de Terre sous les ordres du lieutenant Zahn participe aux grandes manœuvres de Mecklembourg (automne).

1938

• Le 1^er Bataillon para devient 1^er Régiment Parachutiste (FJR) (1^er avril).
• Le major Heidrich forme le bataillon para de l’armée de Terre (printemps).
• Création de la 7^e Division Aéroportée (été).
• Student est nommé commandant en chef des TAP allemandes (1^er juillet).

1939

• Le bataillon para de l’armée de Terre est intégré dans la Luftwaffe en tant que 2^e Bataillon du 1^er FJR.
• Création du 2^e Régiment Parachutiste.
• Utilisation à terre d’unités para, en Tchécoslovaquie et en Pologne pour des opérations limitées.

1926 

• Utilisation rendue obligatoire des parachutes dans l’aviation militaire, notamment avec des Bréguet XIX. Le premier bénéficiaire de cette obligation clairvoyante d’utiliser le parachute s’est avéré être le ministre de la Guerre lui-même, le général Agustín P. Justo (1876-1943), qui deviendra des années plus tard Président de l’Argentine (période 1932-1938). Le 12 avril 1927, lors d’une tournée d’inspection des garnisons militaires de l’intérieur du pays, il voyageait comme passager à bord d’un Breguet XIX, lorsqu’il fut inopinément éjecté de son siège en raison de fortes turbulences, lui sauvant la vie lorsque son parachute s’ouvrit lui permettant d’arriver au sol en toute sécurité.

1922

• Premier saut en parachute depuis un avion (à confirmer).

1935

• 11 sauts de démonstration sur l’aéroport de Barajas, près de Madrid (mai).

1936

• Des instructeurs russes instruisent des unités républicaines au camp de Las Rosas.

1937

• Aérotransport de Tétouan à Séville de 30 000 hommes de l’armée gouvernementale.

1912

• Le capitaine de l’US Army Albert Berry effectue un des tous premiers sauts en parachute depuis un avion à moteur (1^er mars). Il était assis sur une barre de trapèze suspendue à l’avant d’un biplan propulsé par hélice Benoist piloté par Tony Jannus . Le parachute de 11 mètres de diamètre était contenu dans une boîte métallique fixée sous l’avion et à un harnais porté par Berry. L’avion décollait de Kinloch Field, aujourd’hui l’aéroport international Lambert de Saint-Louis. À 460 m d’altitude, Berry sauta de l’avion, son poids tirant le parachute hors de la boîte. Il sauta 150 m avant que le parachute ne s’ouvre. Il atterrit à Jefferson Barracks (Missouri). Berry est considéré comme le premier homme à avoir effectué un saut en parachute depuis un avion en mouvement.

1913

• Invention d’un parachute par Štefan Banič (1870-1941), d’origine slovaque, sur le principe du parapluie. Celui-ci fut testé à Washington devant l’Office américain des brevets et des représentants militaires, sautant d’abord d’un bâtiment de 15 étages et par la suite d’un avion en 1914. Banič fit don de son brevet (n° 1108484) à l’armée américaine. Bien que l’idée de parachutes était connue depuis longtemps, l’invention Banič est d’un type radicalement différent des parachutes de type connu aujourd’hui (c’était une sorte de parapluie accroché au corps), il fut le premier parachute connu pour être activement utilisé, et a sauver la vie d’un grand nombre aviateurs américains au cours de la Première Guerre mondiale.

1918

• Projet américain d’opération aéroportée (octobre).

1919

• Première “chute libre” par Leslie Irvin. Après avoir rejoint les recherches sur les parachutes de l’United States Army Air Service à McCook Field le 28 avril 1919, il créa le premier parachute de chute libre à descente préméditée et deux mois plus tard, il forma la Irving Air Chute Company à Buffalo (New York) qui s’est rapidement développée.

1913

• Saut d’Adolphe Pégoud (août).

1914

Parachutage au sud de Catelet d’un agent des douanes, derrière les lignes ennemies, par le sous-lieutenant Pinsard (18 novembre).

1915

• Premier saut d’un militaire : quartier-maître Duclos (17 novembre).

1916

• Duclos exécute deux sauts d’homologation d’un parachute devant la 3^e Sous-Commission de l’Aéronautique (3 avril).
• Le sous-lieutenant Levasseur, d’Yerville, aérostier observateur à la 68^e Compagnie, est sauvé par son parachute. C’est le premier d’une longue série (16 mars).
• Une bourrasque violente fait casser les câbles de 23 ballons, emportant 27 observateurs ; le parachute sauvera 18 d’entre eux (5 mai).

1917

• Lallemand fait les premiers essais de son parachute (10 juillet).

1918

• Le commandant Verdurand dote certains équipages d’escadrilles de parachutes et organise une démonstration de sauts (31 juillet).
• Le commandant Evrard forme un commando de trois hommes qui fait sauter une ligne de chemin de fer desservant le front allemand dans la région de Verdun (septembre). Les « commandos » n’ont pas été parachutés mais aérotransportés.

1928

• L’Aéronautique militaire rend obligatoire le port du parachute pour le personnel navigant.

1935

• L’Etat-Major envoie le capitaine Geille, le capitaine Durieux et le commandant Chalret du Rieu en URSS pour étudier la technique du parachutisme. Geille obtient le brevet soviétique d’instructeur en chef de parachutisme n° 111 (avril-mai).
• Création du centre d’Avignon-Pujaut sous le commandement du capitaine Geille (12 septembre).
• Premier stage d’instruction de 150 volontaires (décembre).

1936

• Rapport du général Loizeau, chef de la Mission française en URSS, sur les manœuvres soviétiques.
• Instruction ministérielle n° 220 : création de deux Groupes d’Infanterie de l’Air (GIA) à Reims et Alger-Maison Blanche à compter du 1^er avril 1937.

1937

• 

  Début du premier stage de formation d’instructeurs à Avignon-Pujaut avec 30 officiers et sous-officiers volontaires parmi lesquels le capitaine Sauvagnac, breveté n° 1 (18 janvier).
• Deuxième stage d’instructeurs (avril).
• Premiers vols d’entraînement des parachutistes du 601^e GIA (mai).
• Premier saut collectif du 601^e GIA à Reims (29 mai).
• A la fête de l’armée de l’Air, à Villacoublay, 40 cadres font une démonstration (18 juillet).
• Au cours de manœuvres en Provence. Les paras du 60^e GIA détruisent un pont sur la Durance à la surprise générale (août).
• Manœuvres en Normandie. Le 601^e GIA s’empare d’un PC de division. Gamelin : “C’est une plaisanterie” (septembre).
• Le capitaine Sauvagnac bat le record du monde de chute libre à Auberive (7 octobre).

1938

• Manœuvres dans le sud tunisien. Le 602^e GIA fait une brillante démonstration (avril).
• Décret créant le “brevet militaire de parachutiste” de l’Infanterie de l’Air (26 août).
• Geille est nommé Inspecteur Technique de l’Infanterie de l’Air et est remplacé par le sous-lieutenant Disdier à la direction du centre d’Avignon-Pujaut.

1939

• Regroupement des deux GIA à Alger-Baraki (mars).
• Dissolution du centre d’Avignon-Pujaut (25 mai).
• Le 601^e doit exécuter une opération parachutée sur l’île de Flessingue mais, après le transport de l’unité dans le nord, le projet est abandonné (octobre).
• Une compagnie de Marche d’Infanterie de l’Air exécute des missions de corps-francs dans l’Est de la France sous les ordres du commandant Michel (novembre).

1915

• Missions en Belgique, sauts de 1 000 m, avec des parachutes Calthrop teints en noir.

1916

• Essais du parachute Spencer par le major Maitland.

• Premier saut d’aérostiers : le lieutenant Highman et le sergent Lewis (mai).

1918

• Le lieutenant De Carlo et le chasseur Bottechia sont déposés en avion derrière les lignes autrichiennes (25 mai).
• Les deux frères De Carli sont déposés en avion derrière les lignes autrichiennes (29 juillet).
• Parachutage du lieutenant Tandura derrière les lignes autrichiennes, dans la région de Conegliano, pour une mission de renseignement au profit de la VIII^e Armée (9 août).
• Parachutage pour une mission identique dans la vallée de la Piave des lieutenants Nicoloso et Barnaba (octobre).

1922

• Concours organisé par l’Aéronautique pour choisir un modèle de parachute (octobre).
• Premier saut effectué avec un parachute Freri, par Maddaluno, sur le terrain militaire de Centocelle (Rome) (8 octobre).

1923

• Premier saut d’une femme, Alba Russo, à Naples.

1924

• Freri présente son parachute à Villacoublay, devant les techniciens du Centre Expérimental d’Issy-les-Moulineaux.

1925

• À la suite d’une brillante démonstration devant le Roi, le 15 novembre, Freri propose à Mussolini de créer une école de parachutisme militaire

1927

• Début des premiers cours d’initiation au parachutisme sous la direction de Freri.
• Grande manifestation aérienne en présence du maréchal de l’Air Balbo (novembre).

1928

• Mort du général Guidoni qui expérimentait le modèle « Salvator » (avril).

1935

• Utilisation du parachute dans la guerre d’Ethiopie comme moyen de ravitaillement des troupes avancées.

1937

• Le général Giuseppe Valle (51 ans), chef d’Etat-Major de l’Aéronautique, saute au-dessus de Viterbe pour obtenir la création d’une école, déjà décidée par la loi 220 du 22 février (14 septembre).

1938

• Création du 1^er Bataillon libyen « Fantassins du Ciel » sous les ordres du Major Goffredo Tonini, au camp de Castel Benito en Libye (mars).
• Saut collectif de 300 paras libyens en présence du maréchal Balbo (16 avril).
• Grandes manœuvres dans le secteur de Bir el-Ganem, avec la participation de 780 paras (mai).

1939

•  Création du 2^e Bataillon libyen, sous les ordres du major Virgilio Corrente (mai).
• Création du 1^er Régiment libyen, sous les ordres du lieutenant-colonel G. Tonini.
• Création de l’école de parachutisme de Tarquinia (28 septembre).

Lire sur Theatrum Belli :

• Les pionniers du parachutisme militaire

1936

• L’école d’Infanterie d’Ostrow-Mazowiecka dotée d’une tour de parachutage.
• Création d’une école de saut à Legionowo, près de Varsovie. En 1929, une usine de parachutes militaires y avait été ouverte. La production avait démarré en utilisant la licence américaine du parachute Irving. Les lieutenants instructeurs Jerzy Górecki et Julian Gębołyś furent parmi les premiers à y dispenser une formation 

1937

• Stage para suivi par 50 élèves-officiers.

1938

• Largage de paras aux grandes manœuvres de Luck.

1930

• Des officiers aviateurs soviétiques vont aux États-Unis étudier le matériel américain. Toukhatchevski, chef d’Etat-Major de l’Armée, est favorable aux parachutistes.
• Le major Minov fait admettre le parachute de sauvetage dans les unités aériennes.
• Lors de manœuvres au sud de Moscou, le lieutenant Mochkovski et un groupe de 10 hommes s’emparent par surprise d’un QG de Corps d’Armée près de Voronej (2 août).

1931

• Le général Alksnis met sur pied un détachement aéroporté expérimental à Krasnogvardeisk, près de Léningrad.
• Création du 4^e détachement motorisé, comprenant des blindés parachutés d’avions du type TB-1 (juin).

1932

• Nikolaï Evdokimov réussit un saut de 600 m en chute libre.

1933

• Création de la 3^e « brigade d’aviation de destination spéciale », première brigade aéroportée soviétique : 450 paras et 18 avions.
• Inauguration de l’école des moniteurs de Touchino, près de Moscou.

1934

• Des quadrimoteurs TB-3 à 6 ouvertures de saut affectés aux unités paras.

Les parachutistes soviétiques ont remporté des records mondiaux d’altitude et de saut en chute libre

• 

  1933 : Balachov, hauteur du saut : 80 m.
• 1932 : Zabéline, hauteur du saut : 6 200 m.
• 1935 : Fédorova, hauteur du saut : 6 350 m.
• 1935 : Kaytanov, hauteur du saut 6 800 m.
• 1935 : Yakovleva, Babouchkina, Blokhina, Nikolaeva, Bartseva, Malinovskaia, hauteur du saut : 7 035 m.
• 1935 : Kozoulia, hauteur du saut : 7 500 m.
• 1935 : Koutalova, hauteur du saut : 7 750 m.
• 1935 : Chichmareva, Piassetskaia, hauteur du saut : 7 975 m.
• 1932 : Afanasiev, chute libre 1 600 m (33,5 secondes) ; hauteur du saut : 2 000 m (hauteur de la descente sous voile : 400 m).
• 1934 : Kamneva (première femme parachutiste de l’URSS depuis un Polikarpov Po-2), chute libre 2 700 m (58 secondes) ; hauteur du saut : 3 000 m (hauteur de la descente sous voile : 300 m).
• 1933 : Evdokimov, chute libre 6 440 m (108 secondes) ; hauteur du saut : 6 920 m (hauteur de la descente sous voile : 480 m).
• 1933 : Evséev chute libre 7 050 m (132,5 secondes) ; hauteur du saut : 7 200 m (hauteur de la descente sous voile : 150 m).
• 1934 : Evdokimov, chute libre 7 900 m (142 secondes) ; hauteur du saut : 8 100 m (hauteur de la descente sous voile : 200 m).

1935

• Manœuvres de Kiev, en présence de nombreux attachés militaires et journalistes ; une flotte de 30 TB-3 largue 1 200 paras, précédant un aérotransport de 2 500 fantassins avec leur équipement.
• Manœuvre de Biélorussie : 1 800 paras suivis de 5 700 fantassins.
• Toukhatchevski est promu maréchal.

1936

• Aérotransport d’une division (14 000 hommes) de Moscou à Vladivostok (février).
• Manœuvres de Minsk : sous les ordres du général Karmaliouk, 1 200 paras, 150 mitrailleuses et 18 canons, suivis par 3 000 fantassins aérotransportés, se posent à 170 km en arrière du front (septembre).
• Parution du « Manuel des Troupes Aéroportées », premier règlement et première tentative sérieuse d’une doctrine d’emploi de l’arme aéroportée.

1937

• Nombreuses manœuvres en Russie blanche, en Transcaucasie, en Asie centrale et dans la région de Moscou.
• Destitution du maréchal Toukhatchevski.

1938

4 brigades (« Dessant ») de 1 200 parachutistes.

1939

• 1^ère opération mondiale de débarquement de TAP dans un combat réel : engagement de la 212^e Brigade aéroportée contre les Japonais en Mandchourie.
• Au cours de la guerre contre la Finlande, trois brigades paras larguées derrière la ligne Mannerheim sautant sur 5 objectifs mais sont détruites.

1937

2 janvier : le mécanicien de 3e classe Manuel Murillo saute d’un avion WACO, exécutant le premier saut volontaire en parachute militaire.

1940

• Opération « Weser » : conquête de la Norvège et du Danemark. Le 1^er Régiment para saute pour appuyer les troupes terrestres. Les 1^re et 2^e Com­pagnies sont aérotransportées à Fornebu près d’Oslo, la 3^e Compagnie saute à Sola près de Stavanger, et la 4^e à Aalborg et dans l’île de Fals­ter (9 avril).

• La 1^re Compagnie du lieutenant Sch­midt saute à Dombas en Norvège (14 avril).
• La garnison de Narvik assiégée par les Anglo-Norvégiens est sauvée par le Bataillon du 1^er Régiment (ba­taillon Walther) (14-29 mai).
• Invasion de la Hollande et de la Belgi­que. Sous les ordres du général Student, la 7^e Division aéroportée (1^er et 2^e Régiments para) et la 22^e Divi­sion d’Infanterie aéroportée inter­viennent à La Haye, Rotterdam et Dordrecht (10 mai).
• Le détachement d’assaut du capitaine Koch et du lieutenant Witzig neutra­lise le fort d’Eben-Emaél, deux des trois ponts du canal Albert sont pris intacts (11 mai).

• Student est sérieusement blessé (15 mai).
• Création du 3^e Régiment para (juin).
• Création du Régiment para « Sturm » (août).

1941

• Largage près de Salonique d’une com­pagnie para (8 avril).
• Le 2^e Régiment para sous les ordres du colonel Sturm prend le pont du canal de Corinthe (26 avril).
• Opération « Merkur » en Crète : conquête de l’île par le XI^e Corps aéroporté commandé par le général Student. 22 000 hommes (dont plus de 8 000 parachutistes) des 1^er (co­lonel Brauer), 2^e (colonel Sturm) et 3^e (colonel Heidrich) Régiments paras de la 7^e Division aéroportée (général Sussmann), le Régiment d’assaut aé­roporté (général Meindl) et la 5^e Division de montagne du général Ringel sautent ou sont aérotranspor­tés à Maleme, La Canée, Suda, Rethymnon et Heraklion (20-28 mai).
• Occupation totale de la Crète, mais 6 000 hommes sont morts dans cette opération (1^er juin).

• Hitler mai  décide que l’ère des opéra­tions aéroportées est close (juin).
• La 7^e Division est engagée par pe­tites unités sur tout le front de l’est.
• Le 2^e Bataillon du Régiment d’assaut sur le front de Léningrad. Prise de la tête de pont de Petroshino (septem­bre).
• Le 1^er Bataillon du Régiment d’assaut (major Koch) tient en échec des uni­tés d’élite sibériennes dans le secteur de Schaikowka (décembre).

1942

• Le 2^e Régiment para est engagé à terre au sud de Léningrad (printemps).
• Création du 4^e Régiment para (mars).
• Le Régiment « Sturm » devient 5^e Régiment para (juin).
• 35 hommes largués sur les ponts de la Duna (URSS). Occupation des ponts en attendant les avant-gardes de la division blindée (25 juin).
• La Brigade Ramcke, formée pour opérer à Malte, part pour l’Afrique du nord et est engagée à El Alamein (août).
• Le 5^e Régiment para arrive en Tunisie (novembre).
• La 7^e Division aéroportée devient 1^re Division aéroportée sur le front de l’est, combat à terre : Veliki Luki, Smolensk, Orel (hiver).

1943

• Transfert en France de la 1^re Division aéroportée et de la 2^e, qui vient d’être créée (mars).
• Dernière opération en Afrique des 5^e Régiment para, 21^e Bataillon pionnier parachutiste, et du Régiment Barenthin. Combats pour Tunis (6 mai).
• Le 3^e Régiment para saute à Catane en Sicile pour contrer les parachutistes anglais (12 juillet).
• La 2^e Division participe à la prise de Rome.
• Le 2^e Bataillon du 6^e Régiment para prend le QG italien de Monte Rotondo (9 septembre).
• Libération de Mussolini au Gran Sasso par la compagnie spéciale d’Otto Skorzeny (12 septembre).

• Prise de Porto Ferraio (île d’Elbe) par le 2^e Bataillon du 7^e Régiment para (17 septembre).
• Création du Bataillon para SS 500 (automne).

• La 1^re Division aéroportée se bat à Monte Cassino (octobre).

• Saut du 1^er Bataillon du 2^e Régiment para sur l’île de Kos (3 octobre).
• Saut du 1^er Bataillon du 2^e Régiment para sur l’île de Leros (12 novembre).

1944

• La 2^e Division aéroportée se replie de Korovograd à Kichinev (janvier-avril).
• Création des 3^e et 4^e Divisions aéroportées comprenant les 5^e, 8^e, 9^e et 10^e, 11^e, 12^e Régiments para (janvier).
• Le 1^er Corps parachutiste intervient pour bloquer le débarquement allié d’Anzio-Nettuno (22 janvier – 29 février).
• Le général Heidrich commandant la 2^e Division aéroportée prend le commandement du secteur de Monte Cassino (février).
• Création de la 5^e Division aéroportée comprenant les 13^e, 14^e et 15^e Régiments para (mars).
• La 1^re Division se replie sur Piedimonte (17 mai).
• Début de la 3^e bataille de Cassino (22 mai).
• Opération du Bataillon SS 500 sur le PC de Tito, à Drvar en Bosnie (25 mai).
• Les 1^re et 4^e Divisions para opèrent en Italie, les 3^e et 5^e en Normandie (juin-juillet).
• Combats du 6^e Régiment para à Saint-Lô (juin).
• Des parachutistes atterrissent sur le plateau du Vercors pour combattre les maquisards (21 juillet).
• La 2^e Division aéroportée se bat dans la poche de Brest, sous les ordres du général Ramcke (12 août).
• La 1^re Armée parachutiste combat violemment l’invasion aéroportée alliée « Market Garden » (septembre).
• Les 3^e et 5^e Divisions aéroportées participent à la contre-offensive des Ardennes. Le bataillon du lieutenant-colonel Von der Heydte saute à la Barraque Michel (12 décembre).

1945

• La 7^e Division aéroportée participe à la défense du Rhin (janvier-avril).
• Retraite sur l’Ems et la Weser de la 1^re Armée parachutiste (23 mars – 8 mai).
• La 1^re Division termine la guerre dans la région de Trèves. Les 2^e et 3^e Divisions dans la poche de la Ruhr. La 4^e Division dans le nord de l’Italie. La 5^e Division, après le combat dans les Ardennes, est exterminée dans les monts Eifel. Les 6^e, 7^e et 8^e participent à la défense du Rhin et s’éparpillent. La 9^e Division, formée au début de l’année, se bat en Poméranie se replie de Breslau et défend Berlin, La 10^e Division, formée en mars, se replie de Graz à Brum et est décimée avec la 1^re Armée blindée.

1943

• 11 octobre : Création de l’École des troupes aéroportées basée à l’École d’infanterie de Campo de Mayo.
• 8 novembre : Premières affectations intégrant le premier groupe d’officiers avec le capitaine Oscar Valanche ; les 1^ers lieutenants Jorge Lima et José Bonafina ; les lieutenants Ernesto Riportella, Edmundo Binotti, Elías Mendizábal et Raúl Roca ainsi que les sous-lieutenants Horacio Balmaceda Moreno et Alfredo Lorens.
• 12 novembre : le major Ulises Ibarra est nommé premier directeur de l’école et chef de bataillon. Alberto Gallati fut nommé instructeur militaire de parachutisme.

1944

• 9 juillet : première présentation publique de l’École, intégrant le défilé militaire qui se déroulera de manière vaillante et martiale à Buenos Aires pour commémorer un nouvel anniversaire de l’indépendance nationale.
• 14 octobre 1944 : dans une formation militaire de l’École, quelques jours avant le premier décollage depuis un avion, son aumônier, le prêtre lieutenant Pedro Alarcón, prononce une prière dont l’essentiel deviendra la devise de l’Institut : “Vous pouvez y aller. faites votre devoir, faites-le avec votre corps confié au tissu et votre âme placée entre les mains de Dieu.”
• 30 novembre 1944 : premier saut individuel sur la rampe de lancement de l’École, par les militaires supérieurs et subalternes détaillés ci-dessous : Major Ibarra ; Capitaine Valarche ; 1^ers lieutenants Lima et Bonafina ; les lieutenants Riportella, Binotti, Mendizábal, Roca et Balmaceda Moreno ; 1er sergent Mario Galasso et sergent Roberto Camossa. Elle a été réalisée à partir d’un prototype d’avion triplace argentin Ae. MS 1, piloté par le sous-officier pilote auxiliaire Jorge Gallo. Les parachutistes, utilisant un seul parachute arrière modifié (monoplace), se sont esquivés par la petite porte de l’Ae. MS 1 et, après s’être appuyés sur l’aile, ils ont sauté “en colombe” dans une manœuvre difficile et risquée, une action qui a été félicitée par le chef de la garnison aérienne de Cordoue, alors vice-commodore Claudio Mejía (1901-1988). 
• 19 décembre 1944 : premier lancement conjoint du major Ibarra et de 19 parachutistes depuis un trimoteur Junkers Ju-52 au-dessus de l’aérodrome de Quilmes.

1945

• 25 janvier : les exigences minimales sont établies pour les militaires incorporés au classement des parachutistes en 1944.
• 10 mars : pour la première fois le Gouvernement National accorde le titre de « Parachutiste Militaire », autorisant l’utilisation du brevet correspondant à la première promotion des militaires supérieurs, en compagnie du sous-officier auxiliaire Galasso et des sergents Camossa et José Padilla, premiers instructeurs de la spécialité.
• 6 décembre : remise des diplômes au reste de la première promotion des sous-officiers parachutistes militaires, entrés le 14 juin de l’année précédente.
• 7 décembre : remise des diplômes aux officiers de la troisième promotion et aux premiers à suivre le cours de parachutisme en tant qu’élèves-officiers de dernière année de l’Ecole d’Aviation Militaire.

1942

• Création de la 1^re Compagnie de parachutistes (7 mai).

1944

• Création de l’escadron belge de la Brigade SAS, sous les ordres du capitaine Blondeel (février). Parachutage de 3 équipes de 8 hommes à l’Est de la poche de Falaise suivi d’un renfort de 45 hommes, pour harceler la 7^e Armée allemande (27 juillet).

• Parachutage à l’ouest de Beauvais (8 août).
• Saut de l’escadron dans les Ardennes belges et le Limbourg. Un stick, sous les ordres du capitaine Van der Heyden, parachuté par erreur en Allemagne franchit la ligne Siegfried à revers (27 août).

1945

• Opération en Hollande et en Allemagne en avant-garde de l’armée canadienne. Assaut du pont de Veele et mise hors de combat d’une compagnie de Kriegsmarine (avril).

1941

• Début de la pratique du parachutisme militaire destiné aux aviateurs.

1944

• Envoi du capitaine Roberto de Pessôa à Fort Benning (États-Unis).

1945

• Création d’École Parachutiste.

1952

• Créatin du “Núcleo da Divisão Aeroterrestre” incluant l’École de parachutisme.

1968

• Le Centre devient la “Brigade aéroportée” puis “Brigade parachutiste” (1971) avec les 25^e, 26^e et 27^e bataillons d’infanterie parachutiste.

1942

• Création du contingent canadien de la 1^re Special Service Force (juillet).

• Stage de 85 canadiens à Ringway (août).
• Création du 1^er Bataillon de parachutistes canadiens (novembre).

1943

• Arrivée en Grande-Bretagne du 1^er Bataillon (28 juillet).
• Le 1^er Bataillon est affecté à la 3^e Brigade para dépendant de la 6^e Division aéroportée britannique (11 août).

1944

• Dans le cadre de l’opération « Overlord », le 1^er Bataillon, sous les ordres du lieutenant-colonel Pearson, saute avec la 6^e Division britannique, avec pour mission de tenir les ponts sur la Dives (6 juin).
• Combats au sol en Belgique lors de l’offensive des Ardennes (décembre).

1945

• Le 1^er Bataillon parachutiste canadien est recomplété avec des éléments de la 1^re SSF (janvier).
• Dans le cadre de l’opération « Varsity » (passage du Rhin), le 1^er Bataillon est parachuté à Wesel avec la 6^e Division aéroportée britannique (24 mars).
• Progression jusqu’à l’Elbe et la Baltique (avril).
• Retour au Canada (juillet).

1940

• Adoption du plan de commandement W.G. Lee sur le programme d’entraînement et la structure des unités aéroportées (25 avril).
• Création d’une section expérimentale « Test Platoon » à Fort-Benning, sous les ordres du lieutenant W.T. Ryder avec 2 officiers et 48 hommes choisis parmi les volontaires du 29^e Régiment d’Infanterie (25 juin).
• Le lieutenant-colonel W.G. Lee assiste à une démonstration de sauts de tour à la Foire Internationale de New York (juillet).
• Premiers sauts individuels depuis des B-18 à Lanson-Field (16 août).
• Saut de groupe (29 août).
• Création du 501^e Bataillon para (446 hommes) sous les ordres du major W.M. Miley à Fort-Benning (2 octobre).

1941

• Création du Groupement parachutiste provisoire à Fort-Benning sous le commandement du lieutenant-colonel W.G. Lee (10 mars).
• Création des 502^e, 503^e et 504^e Bataillons paras (14 mars).
• Création du 550^e Bataillon d’Infanterie aéroportée, première unité de ce type, sous les ordres du lieutenant-colonel H.M. Melaskey, à Fort-Kobbe dans la zone du canal de Panama (1^er juillet).
• Création du 88^e Bataillon d’Infanterie aéroportée, unité expérimentale, sous les ordres du lieutenant-colonel E. Chapman (10 octobre).

1942

• Création du 401^e Régiment d’Infanterie aéroportée (1^er janvier).
• Création du 502^e Régiment parachutiste et du 327^e Régiment d’Infanterie aéroportée (2 mars).
• Transfert à Fort-Bragg de l’Airborne Command créé le ter mars sous les ordres du colonel W.G. Lee (1^er mai).
• Création du 505^e Régiment para (1^er mai).
• Formation de l’école de parachutisme (15 mai).
• Adeline Gray réalise le premier saut en parachute en nylon (6 juin).

• Création du 1^er Bataillon de Rangers en Islande sous les ordres du major W.O. Darby (19 juin).
• Création du 504^e Régiment para et du 325^e Régiment d’Infanterie aéroportée (6 juillet).
• Création de la 1^re Special Service Force dans le Montana, formation américano-canadienne qualifiée montagne et para, sous les ordres du colonel R.T. Frederick (9 juillet).
• Création au 507^e Régiment para (20 juillet).
• Création de la 82^e Division (général M.B. Ridgway) et de la 101^e Division (général W.C. Lee). Le général E.G. Chapman prend le commandement de l’Airborne Command (15 août).

• Création du 508^e Régiment para (20 octobre).
• Opération « Torch » en Afrique du Nord : les Rangers participent au débarquement à Oran (8 novembre).
• Premier engagement des paras US, le 509^e Bataillon, sous le commandement du lieutenant-colonel E.D. Raff, à Oran (8 novembre) Youks-les-Bains (15 novembre) et au col de Faid (26 novembre).

1943

• Les Rangers sont engagés en Tunisie contre les Italiens (7 février).
• Création de la 11^e Division, sous les ordres de J. M. Swing (25 février).
• Création de la 1^re Brigade, sous les ordres du colonel L. Donovan (avril).
• Création de la 17^e Division, sous les ordres de W.M. Miley (15 avril).
• Création de la 2^e Brigade, sous les ordres de G.P. Howell (juillet).
• Opération « Husky » en Sicile : 4 400 hommes de la 82^e Division (505^e Régiment para), sous les ordres du colonel J. Gavin, sautent pour couvrir la tête de pont amphibie (9 juillet). Première utilisation du Talkie-Walkie.
• Les 1^er, 3^e et 4^e Bataillons de Rangers débarquent en Sicile et 2 000 hommes du 504^e Régiment para sautent en renfort ; cette première opération de grande envergure est caractérisée par la confusion et de fortes pertes (10 juillet).
• Création de la 13^e Division (13 août).
• Des éléments de la 1^re SSF débarquent à Kiska dans les îles Aléoutiennes (15 août).
• Le 503^e Régiment saute à Lae (Nouvelle-Guinée) pour couper la retraite japonaise. Succès complet (5 septembre).
• Les Rangers débarquent à Salerne (9 septembre).
• Opération « Avalanche » en Italie : le 504^e Régiment saute sur la tête de pont de Salerne pour la renforcer (12 – 13 septembre).
• Le 509^e Bataillon saute sur les arrières ennemis, à Avellino. Échec complet (14 septembre).
• Le 505^e Régiment de la 82^e Division débarque par mer pour renforcer la tête de pont de Salerne (15 septembre).
• Divers éléments de la 82^e Division sont engagés à terre en Italie (hiver).
• La 2^e SSF est engagée au sol dans les Abruzzes (3 décembre).

1944

• Formation dans le Pacifique du 5307^e Composite Unit sous les ordres de F.D. Merill (6 janvier).
• Opération « Shingle » en Italie : les Rangers débarquent à Anzio ; le 509^e Bataillon et le 505^e Régiment sont engagés à terre dans la tête de pont jusqu’au 1^er avril (22 janvier).
• La « Task Force Darby » est écrasée à Cisterna, les Rangers survivants sont versés à la 1^re SSF (30 janvier).
• Les « Merill’s Marauders » combattent en Birmanie avec les « Chindits » de Wingate (février à mai).
• La 1^re SSF est engagée dans la tête de pont d’Anzio (5 février).
• D. Taylor prend le commandement de la 101^e Division (14 mars).
• Opération « Overlord » en Normandie : 17 000 hommes des 82^e et 101^e Divisions sautent pour couvrir le flanc ouest du débarquement allié ; les 2^e et 5^e Bataillons de Rangers débarquent à la pointe du Hoc (6 juin).
• Le 503^e Régiment saute sur l’île de Noemfor, en Nouvelle-Guinée, pour prendre l’aérodrome tenu par les Japonais (3 juillet).
• Les « Marauders » sont dissous après les pertes subies lors de la prise de Myitkyina. Les survivants sont versés dans la « Task Force Mars » (10 août).

• Opération « Anvil » en Provence : 10 000 hommes de la 1^re ABTF, sous les ordres de R.T. Frederick, sautent en avant des forces de débarquement ; la 1^re SSF débarque dans les îles d’Hyères (15 août).
• Création du XVIII^e Corps aéroporté, sous les ordres de M.B. Ridgway (25 août).
• Opération « Market-Garden » dans les Pays-Bas : les 82^e et 101^e Divisions sautent pour s’emparer des ponts de Nimègue et d’Eindhoven, sous les ordres de L. Brereton, commandant la 1^re Armée aéroportée alliée (17 septembre).
• Le 6^e Bataillon de Rangers débarque dans la baie de Leyte aux Philippines (17 décembre).
• Les 82^e et 101^e Divisions sont engagées au sol dans la bataille des Ardennes à St-With et Bastogne (19-20 décembre au 15-17 janvier 1945).

1945

• Combats au sol de la 11^e Division à Luçon et Leyte, aux Philippines. La 17^e Division est engagée dans les Ardennes (janvier – février).
• Saut de 1 600 hommes du 511e Régiment de la 11^e Division sur la colline de Tagatay, à Luçon (3 février).
• Saut de 2 000 hommes du 503^e Régiment, sous les ordres du colonel G.M. Jones, sur le rocher de Corregidor (16 février).
• Saut d’une compagnie du 511^e Régiment pour libérer les prisonniers du camp de Los Banos, à Luçon (22 février).
• Opération « Varsity » en Allemagne : passage du Rhin. 22 000 hommes du XVIII^e Corps aéroporté sont engagés dans cette grande opération. Saut de la 17^e Division (24 mars).
• La 82^e Division termine la guerre sur l’Elbe, la 101^e Division à Berchtesgaden (avril).
• Parachutage et aérotransport par planeurs de la 11^e Division à Aparri, au nord de Luçon, dans les Philippines (23 juin).
• La 11^e Division est la première grande unité à débarquer au Japon (août).
• Démobilisation de la 17^e Division (14 septembre).
• Démobilisation de la 101^e Division (30 novembre).

1940

• Le capitaine Bergé prépare la formation d’une unité para FFL avec le colonel Passy et le lieutenant Weill (25 juin).

• De Gaulle : accord pour reconstituer la 1^re Compagnie d’Infanterie de l’Air. Bergé commence le recrutement (20 juillet).
• Ordre général n° 765 de l’amiral Muselier créant la 1^re CIA. 25 volontaires commencent l’entraînement (29 septembre).

• Admission des 25 volontaires au Centre de Ringway (20 novembre).
• Premier parachutage (pour tester le système) en France occupée de Philippe Schneidau “Felix”, agent des services secrets britanniques (nuit du 9 au 10 octobre). 
• Les 25 volontaires sont brevetés avec le 1^er Bataillon para britannique (décembre).

1941

• 10 paras sont désignés pour un stage de sabotage dans une école britannique. Ils préparent l’opération « Savannah » (5 janvier).
• Premier parachutage en France occupée de Claude Lamirault (ancien du 27^e BCA) au profit de l’Intelligence Service britannique (10 janvier). Lamirault détient le record de parachutages en France occupée avec 4 autres sauts (8 décembre 1941, 30 avril 1942, 31 août 1942 et 14 mars 1943). (Source : Jean-Louis Perquin).
• Deux autres sections de paras FFL brevetés (février – avril).
• La CIA devient 1^re Compagnie parachutiste : 128 officiers et sous-officiers, 70 hommes (21 février).
• Début de l’opération « Savannah » : Bergé, Le Tac et trois autres paras largués dans le Morbihan pour une mission de sabotage et de renseignements (mars).
• Opération « Joséphine B » : 3 paras font sauter la centrale électrique de Pessac (14 mai).
• La 1^re Compagnie Para se scinde en deux. 26 hommes au BCRA, 55 hommes embarquent pour le Levant (juillet).
• Le Peloton parachutiste du Levant passe sous le commandement de l’armée de l’Air (25 septembre).
• Le PPL devient 1^re Compagnie de Chasseurs Parachutistes (1^er CCP) (15 octobre).
• Création en AFN (Oued Smar) de la CIA n° 1 sous les ordres du capitaine Sauvagnac (mars).

1942

• Intégration de la 1^re CCP au Régiment SAS stationné à Kabret (Égypte). Elle devient le 3^e Squadron (« French Squadron ») de ce Régiment (janvier).
• Participation du French Squadron aux opérations en Crète et en Cyrénaïque (juin).
• L’équipe de Bergé cause d’importants dégâts à Heraklion avant d’être décimée (12-13 juin).
• Opération de sabotage contre Derna, Berka III et Borce (Cyrénaïque) conduite par le lieutenant Jordan et l’aspirant Zirnheld (juin).

• Exploits des SAS en Égypte (juillet). Opérations SAS en Libye (automne). Fin des opérations de la 1^re CCP en Afrique (septembre).
• Formation de la 2^e CCP (capitaine Jordan) qui participera à la campagne de Tunisie (décembre).

1943

• Jordan et Stirling sont faits prisonniers en Tunisie (janvier).
• La 2^e Compagnie retrouve les restes de la 1^re en Angleterre (mars).
• La CIA n° 1 devient un bataillon (chef : commandant Hartmann) stationné à Fès (janvier).
• Le 1^er BCP devient le 1^er RCP (chef : commandant Sauvagnac). Il comprend deux bataillons et un dépôt-école (1^er mai).
• La DGSS décide la création du Bataillon d’Assaut (futur Bataillon de Choc) sous le commandement de Gambiez (25 mai).
• Naissance du 3^e BIA qui est dirigé sur l’Angleterre (6 juin).
• Le lieutenant-colonel Geille succède à Sauvagnac (juillet).
• Le Bataillon de Choc participe à la libération de la Corse (septembre).
• Le 1^er RCP quitte Fès pour Oudjda, instruction par la 82^e Airborne Division. Il comprend alors 884 brevetés sur 1 656 hommes (1^er octobre).
• Naissance du 1^er BIA des FAFL créé par le lieutenant-colonel Corniglion-Molinier, et commandé par le lieutenant-colonel Fourcaut, ancien chef de la 1^re Compagnie de SAS. Le 1^er BIA comprend 4 compagnies (338 hommes) (1^er juillet).
• Parachutage clandestin en France, à la périphérie de Louviers, de Bob Maloubier, agent du SOE formé au sabotage.

• Le commandant Château-Jobert (« Conan ») remplace le commandant O’ Cottereau à la tête du 3^e BIA à Cumberley (7 novembre).
• Le commandant Bourgoin est nommé commandant du 1^er BIA qui devient 4^e BIA (novembre).
• Les 3^e et 4^e BIA en Écosse pour y former une demi-brigade SAS, commandée par le lieutenant-colonel Durand (décembre).
• Le 1^er RCP, devenu opérationnel, gagne Bordj Menaiel (décembre).
• Entraînement et manœuvres du 1^er Choc à Calvi (janvier – juin).

1944

• Entraînement et manœuvres du 1^er RCP en Kabylie (janvier – mai).
• Départ du 1^er RCP pour la Sicile (avril).
• Opération « Overlord » : parallèlement au débarquement allié en Normandie, le 1^er BIA saute en Bretagne suivi quelques jours plus tard par un élément sur jeep du 3^e BIA (5 juin).
• Le Bataillon de Choc prend pied sur l’île d’Elbe pour préparer le débarquement de la 9e Division (17 juin).
• Départ du 1^er RCP pour Rome (début juillet).
• Les 3^e et 4^e BIA deviennent respectivement 3^e RCP et 2^e RCP (fin juillet).
• La résistance en Bretagne prend de l’ampleur avec les nombreux parachutages effectués dans les départements bretons et depuis St-Marcel.
• Le 3^e RCP en Vendée, Limousin et Franche-Comté (juillet – août).
• Gambiez est remplacé à la tête du 1^er Choc par le capitaine Hériard-Dubreuil (1^er août).
• Une section du 1^er Bataillon de Choc est parachutée dans le Vercors (2 août).
• Des éléments du 1^er Bataillon de Choc sautent à St-Raphaël en avance du débarquement allié (15 août).
• Le 1^er Bataillon de choc est engagé à terre dans la région de Toulon (20-25 août).
• Le 1^er RCP est transféré à Valence (4 septembre).
• Le 1^er Bataillon de Choc entre à Dijon (10-11 septembre) puis combat dans les Vosges, à La Chapelle-de-Ronchamp (30 septembre).
• Le 1^er RCP est engagé pour la conquête des cols des Vosges : Morbieux, le Mesnil (4-22 octobre).
• Le 1^er et le 2^e RCP sont regroupés en Champagne. Le 3^e RCP passe sous les ordres du lieutenant-colonel de Bollardière (octobre).
• Bourgoin nommé Inspecteur Général des Troupes Aéroportées, est remplacé par le commandant Puech-Samson (octobre).
• Le 1^er Bataillon de Choc enlève le Haut-du-Tot (3 novembre) puis se lance dans l’offensive de la Trouée de Belfort (14 novembre) et entre le premier à Belfort (20 novembre).
• Le 1^er RCP, sous les ordres du commandant Faure, se bat à Witternheim, Neunkirch et Bindernheim (8-22 décembre).
• Le 2^e RCP engagé dans la bataille des Ardennes (22 décembre).

1945

• Retour des SAS en Grande-Bretagne, Ils seront désormais utilisés pour des « missions spécifiques » (janvier).
• Le 1^er RCP participe à la défense de Strasbourg, débloque Herbsheim et Rossfeld (9 janvier).
• Le 1^er RCP et le Bataillon de Choc, rattachés au XXI^e Corps américain, prennent part à l’offensive contre la poche de Colmar (25 janvier). Le 29 janvier, Jebsheim est français, et le 1^er RCP entre à Colmar (3 février).
• Opération « Amherst » : les 2^e et 3^e RCP sautent en Hollande pour faciliter la progression de l’offensive du 2^e Corps d’Armée canadien. C’est la dernière opération aéroportée contre l’Allemagne (7-8 avril).
• Toutes les unités parachutistes passent à l’armée de Terre (1^er août).
• Les 2^e et 3^e RCP fusionnent et se regroupent à Tarbes sous les ordres du colonel de Bollardière (août).
• Le 1^er RCP s’installe à Pau et à Bayonne sous les ordres du colonel Sauvagnac (fin septembre).

•  Création du 5^e RIC (pour des missions en Indochine) 

  • Le 13 mai 1945, le CLI (Corps léger d’intervention) dont l’effectif atteint à présent sept cents hommes, embarque à Alger à destination des Indes. Débarqué à Colombo le 28, il est d’abord dirigé sur Kuru-negala, au camp KRN 327 où, pendant deux mois et demi, il va suivre un entraînement du type « jungle ».

    Dans le courant du mois de juin, le QG de l’amiral Mountbatten propose le changement d’appellation du Corps pour éviter une confusion avec le Ceylan Light Infantry, unité locale stationnée à proximité dans l’île. Le CLI devient 5^e RIC (Régiement d’infanterie coloniale) à compter du 1^er mai 1945. Toujours sur proposition de Lord Mountbatten, deux compagnies du Régiment sont qualifiées parachutistes après avoir subi un entraînement intensif au Pakistan occidental.

    Le 2 août, le commando parachutiste, formé en janvier 1945 à la base aéronavale d’Hyères par le capitaine de corvette Ponchardier, débarque à Colombo. Cet apport, ainsi que celui de cadres provenant des FFI, porte l’effectif du 5^e RIC de 700 à 1 000 hommes avec près de 50 % d’officiers et de sous-officiers.

    Le 15 août, le Régiment quitte le camp KRN 327 pour aller au camp NVL 40, situé à Nilaveli, à 20 kilomètres environ de Trincomalee. Là, il va recevoir une instruction « marine ».

    A ce moment, le 5^e RIC comprend : un état-major réduit, trois compagnies parachutistes dont le Commando de l’Aéronavale, un commando léger, le CL n° 1 à effectif de 550 hommes, une compagnie de base et une ambulance aérotransportable à deux équipes chirurgicales.

    A la fin du mois d’août, une compagnie supplémentaire, la Compagnie A, est constituée à partir de la compagnie de base.

    Le 1^er septembre, le Commando de l’Aéronavale forme, au sein du 5^e RIC avec les deux compagnies déjà existantes, un groupement parachutiste de type SAS qui prend l’appellation de SAS Bataillon, à trois commandos d’environ 100 hommes chacun : le B1, composé de marins, les B2 et B3, constitués par des coloniaux. Simultanément, une compagnie parachutiste « cadre », la Compagnie B, est créée avec 60 officiers et sous-officiers aux ordres du lieutenant Le Guillon. En compensation des ponctions opérées pour mettre sur pied cette compagnie et la Compagnie A, un contingent de 200 légionnaires du 5^e REI, venus de Chine, est incorporé au CL n° 1.

    C’est également avec des légionnaires du 5^e REI, après le passage d’éléments de ce régiment en Chine, que s’est formée, à partir du mois de juin, au camp de Tsao Pa, la première unité « parachutable » de la Légion : une section aux ordres du lieutenant Chenel. La section parachutiste du 5^e REI ne sera toutefois jamais brevetée, la capitulation japonaise survenant alors que ses hommes allaient effectuer leur premier saut d’entraînement à la base aérienne de Kun Ming où les Américains avaient enfin consenti à mettre à leur disposition le matériel nécessaire.

• 1940
• Création de l’école des TAP à Ringway près de Manchester (21 juin).
• Winston Churchill demande à l’Etat-Major de créer un corps de soldats parachutistes (22 juin).
• Le Commando n° 2 débute son entraînement para à Ringway (8 juillet).
• Premier saut du Commando n° 2 à Ringway (21 juillet). Le Commando n° 2 devient le 11^e Bataillon SAS.

1941

• 

  Arrivée au Moyen-Orient du commando « Lay Force » sous les ordres de R.E. Laycock (janvier).
• Opération « Colossus » en Italie : première opération para anglaise. Objectif : destruction de l’aqueduc de Tragino dans le sud de l’Italie pour couper le ravitaillement en eau douce des postes militaires italiens, exécutée par le 11^e Bataillon SAS sous les ordres du major Pritchard (10-11 février).
• Début de la production de planeurs des types « Horsa » et « Hotspan » (avril).
• Formation au Moyen-Orient du détachement « L » du SAS sous les ordres du capitaine David Stirling (fin juillet).

• Le 11^e Bataillon SAS devient le 1^er Bataillon Parachutiste ; création de la 1^re Brigade Parachutiste sous les ordres du général R.N. Gale (15 septembre).

• La 31^e Brigade Indépendante, de retour des Indes devient la 1^re Brigade Aérotransportée (10 octobre).
• Le général F.A.M. Browning est nommé commandant des Forces aéroportées (29 octobre).
• Formation de la 1^re Division aéroportée (1^er novembre).
• Création des 2^e et 3^e Bataillons para (novembre).
• Création de l’Army Air Corps et du Régiment de Pilotes de Planeurs (21 décembre).

1942

• Création de la 38^e escadre de la RAF (15 janvier).
• Opération « Biting » en France : raid de destruction du radar de Bruneval près du Havre par la Compagnie « C » du 2^e Bataillon para, sous les ordres du major Frost. (27-28 février).
• Création de la 2^e Brigade Parachutiste, comprenant le 4^e Bataillon (17 juillet).
• Création du « Parachute Regiment » dépendant de l’Army Air Corps (1^er août).
• Création des 5^e (« Scottish ») et 62^e (« Royal Welsh ») Bataillons paras et du 2^e Régiment de Pilotes de Planeurs (août).
• Création de la 3^e Brigade para comprenant les 7^e, 8^e et 9^e Bataillons (5 novembre).
• Opération « Torch » en Algérie : débarquement en AFN, pour couper la route aux troupes de l’Axe, de la 1^re Brigade para comprenant le 3^e Bataillon largué sur l’aérodrome de Bône (12 novembre), le 1^er Bataillon qui saute sur le terrain de Souk el Arba (16 novembre) et le 2^e Bataillon sous les ordres de Frost parachuté à Depienne le 29 novembre.
• Création de la 4^e Brigade para (10^e et 11^e Bataillons) au Moyen-Orient (novembre).
• Création des « Long Range Penetration Groups » par Wingate (novembre).
• Opération « Freshman » en Norvège : raid de destruction de l’usine d’eau lourde de Vermork. 9^e Field Company et 261^e Field Parc Company sous le commandement des lieutenants A.C. Allen et D.A. Matthew (19 novembre).
• La 1^re Brigade Para est employée à terre en Tunisie, les Allemands la surnomment « Diables rouges » (décembre à avril).

1943

• Création du 1^er Régiment SAS comprenant 1 100 hommes de nationalités diverses, venant du détachement « L » (janvier).
• Raid des « Chindits » de Wingate en Birmanie centrale (février-avril).

• La 4^e Brigade se rend à Ramat David dans le nord de la Palestine (février).
• La 1^re Brigade para s’empare de Tamera (27 mars).
• La 3^e Brigade complète sa formation et certaines de ses unités rejoignent la 1^re Brigade au Moyen-Orient (mai).
• Création de la 6^e Division Aéroportée sous les ordres du général R.N. Gale (3 mai).
• Création de la 5^e Brigade para (12^e et 13^e Bataillons) (1^er juin).
• Opération « Husky » en Sicile : en appui de la 8^e Armée britannique, la 1^re Brigade aéroportée débarque à Syracuse et prend Ponto-Grande (9 juillet). 1856 hommes de la 1^re Brigade para, sous les ordres du général Lathbury, sautent à Catane et prennent le pont de Primosole (13 juillet).

• La 1^re Division aéroportée débarque à Tarente et combat à terre dans le sud de l’Italie (9-12 septembre).
• Le 11^e Bataillon opère avec succès dans l’île de Los (15-25 septembre).
• Création du 38^e Groupe de transport de la RAF sous les ordres du vice-maréchal Hollinghurst (11 octobre).
• Création d’une brigade SAS, sous les ordres du général Browning, comprenant les deux régiments SAS, deux bataillons paras français et un escadron belge.
• La 1^re Division aéroportée rentre en Grande-Bretagne. La 2^e Brigade para reste en Italie, sous les ordres du général Pritchard, et combat au sud, notamment à Monte Cassino.

1944

• Opération « Thursday » en Birmanie : Wingate veut couper les communications de la 18^e Division japonaise et menacer les arrières de la 15^e Armée. La 16^e Brigade d’Infanterie (général Fergusson) part de Ledo pour s’infiltrer dans le nord de la Birmanie (8 février). Les 111^e et 77^e Brigades d’Infanterie Indienne (généraux Lentaigne et Calvert) sont aérotransportées dans la région d’Indaw (5-6 mars).
• La 14^e Brigade d’Infanterie (général Brodie) et la 3^e Brigade Ouest Africaine (général Gilmore) sont aérotransportées sur la tête de pont « Aberdeen » (du 22 mars au 12 avril).
• Mort accidentelle de Wingate (24 mars).
• La prise de Myitkyina marque la fin victorieuse de l’opération « Thursday » (17 mai).
• Opération « Overlord » en Normandie : la 6^e Division aéroportée, sous les ordres du général Gale, est planée ou saute entre Ouistreham et Caen, pour assurer la sécurité du flanc gauche des plages de débarquement (6 juin). (Lire sur Theatrum Belli : Les pilotes de planeurs et les paras du pont Pegasus).

• Le 12^e Bataillon para s’empare de Bréville, en Normandie (12 juin).
• Opération « Dragoon » en Provence : lors du débarquement, la 2^e Brigade para indépendante saute entre Hyères et Saint-Raphaël (15 août).
• Opération « Market-Garden » dans les Pays-Bas : la 1^re Division aéroportée dépendant de la 1^re Armée Aéroportée Alliée, sous les ordres du général L.M. Brereton assisté du général F.A.M. Browning, saute à Arnhem dans le but de contourner la ligne Siegfried (17-25 septembre).
• Opération « Manna » en Grèce : prise du terrain d’aviation de Megara par le 4^e Bataillon para, et lutte contre les maquis communistes (12 octobre).
• La 6^e Division aéroportée est engagée au sol dans les Ardennes (24 décembre).
• Le 3^e Bataillon du 2^e Régiment SAS, sous les ordres du major R.A. Farran, part en Italie pour aider les résistants (fin d’année).

1945

• Prise de Bures dans les Ardennes par le 13^e Bataillon du « Parachute Regiment » (3 janvier).
• Fin de la campagne de Grèce (janvier).
• Opération « Varsity » en Allemagne : passage du Rhin par 6 000 hommes de la 6^e Division, sous les ordres du général Bols, dépendant du 18^e Corps aéroporté (général Ridgway, secondé par Gale) (24 mars).

• Opération « Keystone » dans les Pays-Bas : menée parallèlement à l’opération « Amherst » pour faciliter la progression de l’offensive du 2^e Corps d’Armée canadien, avec 130 hommes du 2^e Régiment SAS, au sud de Zwolle (11 avril).
• La 6^e Division aéroportée part en Norvège pour rétablir l’ordre (mai).
• Dissolution de la 1^re Division aéroportée (15 novembre).

1940

• Le commandant en chef de l’Inde, Robert Cassels autorise la création d’un « noyau de parachutistes entraînés à partir duquel une brigade mixte de troupes de parachutistes britanniques, indiennes et gurkhas pourrait être formée ». (2 décembre).

1941

• Création de la 50^e brigade parachutiste de l’armée indienne britannique (sous le commandement du brigadier WHG Gough), initialement composée du 151^e bataillon de parachutistes (Britanniques), du 152^e bataillon de parachutistes (Indiens) et du 153^e bataillon de parachutistes (Gurkhas). Le lieutenant AG Rangaraj et le major Mathura Singh furent les premiers Indiens à effectuer un saut en parachute.

1944

• 

  Le 151^e bataillon de parachutistes est réaffecté en Grande-Bretagne pour devenir le 156^e bataillon de parachutiste au sein de la 1^re Division aéroportée.
• Bataille de Sangshak au cours de laquelle la brigade a subi de lourdes pertes (21-26 mars).
• La 50^e brigade parachutiste est élargie pour devenir la 44^e brigade indienne aéroportée (avril) qui deviendra une division en septembre intégrant la 14^e brigade aéroportée britannique le 1^er novembre et la 77^e brigade parachutiste le 1^er mars 1945. La conversion de la 77^e brigade en formation de parachutistes s’accompagna de la création du régiment de parachutistes indien, qui absorba les bataillons de parachutistes indiens et Gurkha existants, et de la formation de deux bataillons britanniques du régiment de parachutistes autour du cadre de troupes qui avaient déjà combattu comme infanterie de planeurs pendant la campagne de Chindit ; 15^e bataillon (King’s), régiment de parachutistes du 1^er bataillon du King’s Regiment (Liverpool), et 16^e bataillon (Staffords), régiment de parachutistes du 1^er bataillon du South Staffordshire Regiment.

1945

• Participation de la division à l’opération Dracula pour capturer Rangoon.

1940

• Formation du 1^er Bataillon parachutiste libyen, du 1^er Bataillon de carabiniers parachutistes et du 2^e Bataillon Parachutiste (décembre).
• Combats au sol à Derna en Libye (décembre).

1941

• Premiers affrontements en Cyrénaïque avec les Anglo-Australiens (janvier).
• Une compagnie du 2^e Bataillon opère en Grèce (Céphalonie, Zante, Ithaque) (avril).
• Naissance des 1^er et 2^e Régiments parachutistes.
• Le 1^er Bataillon de carabiniers parachutistes combat en Libye contre les Anglais (juillet).
• Début de l’offensive du Bataillon Alessi en Cyrénaïque (novembre).
• Le 1^er Bataillon de carabiniers parachutistes protège la retraite de la Division « Ariete » (décembre).

1942

• Préparation de l’opération « Hercule » contre Malte avec la 1^re Division (général Frattini) et la 9^e Division allemande (général Ramcke) (janvier).
• Développement de l’offensive en Cyrénaïque (janvier).
• La 1^re Division, baptisée « Folgore », subit un entraînement intensif dans les Pouilles (mai).
• Formation de trois bataillons paras (dont un de Hindous) sous le commandement du colonel Invrea (printemps).
• « Folgore » comprend 6 500 hommes (été).
• La Bataille « des Six Jours » (Égypte). Exploits des groupes Ruspoli, Tontillo, Bachi et Camosso (septembre).
• « Folgore » sur le front sud d’El Alamein (octobre).
• Fin de la Division « Folgore » dans le désert d’Égypte (novembre).
• Le capitaine Lombardini constitue en Tripolitaine le 285^e Bataillon (600 paras) appelé « Folgore », qui est employé en Tunisie (décembre).

1943

• Formation de la Division « Nembo » (janvier).
• Regroupement d’unités en vue de la formation de la Division « Ciclone » (janvier).
• Le Bataillon « Folgore » sur la ligne Mareth en Tunisie (janvier – février).
• Bataille de Takrouna (avril).
• Formation d’un 2^e Bataillon de l’Aéronautique de saboteurs paras (ADRA) commandé par le capitaine De Angelis, puis par le lieutenant-colonel Dalmas (printemps).
• 14 patrouilles paras commandées par le général Cappa effectuent une vaste opération de sabotage contre les aérodromes alliés en Afrique du Nord. Seul succès : à Benghazi (printemps).
• Les Alliés détruisent Viterbe et Tarquinia (juillet).
• Débarquement allié en Sicile (10 juillet).
• Formation de la division « Ciclone » (général Morigi) (août), peu avant l’armistice du 8 septembre.

Le camp allié

1943

• Les Anglais confient des missions de renseignements aux paras italiens (octobre).
• Naissance du Groupe spécial autonome para. Le 185^e Régiment devient le Groupe autonome « Nembo » (major Massimino) (7 décembre).
• Première opération contre les Allemands à Montelungo (8 décembre).

1944

• Diverses missions du Groupe spécial autonome appelé aussi Escadron F. (janvier – février).
• Accrochage avec les Allemands à Gamberale (6 février).
• Parachutage d’une patrouille du 185^e Régiment, dépendant du SIM (service de renseignements) (mars).
• Le 184^e Régiment (colonel Ronco) entre en ligne à Monte-Cavallo (18 mai).
• L’Escadron F prend part à l’offensive alliée contre la ligne « Gustav » (mai).
• Le 183^e Régiment (colonel Quaroni) entre en ligne.
• Entraînement en vue de l’opération contre la ligne « Gothique » (septembre).

1945

• L’Escadron F prend part à d’importantes opérations, avec le groupe de combat « Folgore », notamment celle de Grizzano (avril).
• Opération « Herring 1 » : saut de l’Escadron F et du Régiment « Nembo » à Pianura Padana (20 avril).

Le camp allemand

1943

• Constitution du groupe des « Volontaires parachutistes », venant de la « Nembo », de la « Ciclone », de « Adra » et du 10^e Arditi (1 000 hommes) (octobre).
• Entraînement des Volontaires à Spolète par des instructeurs du Flieger-Korps de Student. Formation d’un bataillon de 500 élèves paras à l’Ecole de Tradate (décembre).

1944

• 150 volontaires à l’Ecole de Fribourg (janvier).
• Après Anzio, le Bataillon autonome « Nembo » (capitaine Alvino) mis à la disposition de la 40 Division aéroportée (22 janvier).
• Le Bataillon « Nembo » prend part à la contre-offensive allemande dans les vallées de la Molette (16 février).
• Le Bataillon « Azzurro » complète le 1^er Régiment « Folgore » à Spolète (avril).
• Student inspecte « Folgore » (lieutenant-colonel Dalmas).
• Actions des 1^er et 2^e Bataillons et du Bataillon « Azzurro » dans les secteurs de Rome, Anzio et Cassino (juin).
• Reconstitution du 10^e Arditi (juillet).
• Constitution de l’Armée ligurienne du maréchal Graziani. Le lieutenant-colonel Dalmas, commandant de « Folgore », prend la tête du Regroupement des forces parachutistes (été).

1945

• Le major Sala, ancien chef du Bataillon « Folgore », prend le commandement des Régiments « Folgore ». Le lieutenant-colonel Dalmas garde le commandement du Regroupement (janvier).
• Combats dans les Alpes orientales et contre les Yougoslaves (janvier – février).
• Les 2^e et 3^e Bataillons (« Nembo » et « Azzurro ») dans le secteur de Venaria Reale (mars).
• Combats au Mont-Cenis et au Petit-Saint-Bernard (avril – mai).

1940

• Entraînement parachutiste avec des instructeurs allemands (fin d’année).

1941

• Création des 1^er et 3^e Yoko­suka (unités paras de la Marine) (oc­tobre).

1942

• Débarquement amphibie dans les Célèbes sur les plages de Manado et de Kema par le 1^er Une compagnie de fusiliers saute au sud de Manado (11 janvier).
• Saut de la 1^re Brigade para du colonel Kuma à Palembang (Sumatra) (14-16 février).
• Le 3^e Yokosuka saute sur l’aérodrome de Penfoei, à Koepang dans l’île de Timor (20 février).

1943

• Campagne du lac Tung-Ting : saut à Taoynan dans le Yunnan (21 novembre).

1944

• Opération contre la base américaine de Leyte (26 novembre). Saut sur les trois terrains d’aviation de Burauen, essentiels à la 11^e Division aéroportée amé À cause d’une mauvaise coordination des mouvements de troupe, l’opération échoue (6 décembre).

1940

• Les éléments paras se regroupent en Grande-Bretagne.

1941

• 20 officiers suivent un stage à Ringway. Le colonel Sosabowski transforme sa brigade en unité parachutiste qui s’installe au Centre d’entraînement de Largo House, en Écosse (février).

• Une section polonaise est créée à Ringway où elle formera des paras français, norvégiens, belges, hollandais et tchèques.
• Création de la 1^re Brigade Indépendante de parachutistes polonais (23 septembre).

1944

• Dans le cadre de l’opération « Market Garden », les éléments en planeurs partent les 18 et 19 septembre, le reste de la brigade saute à Driel et près de Grave (21 septembre).
• La brigade opère avec la 43^e Division pour dégager la 1^re Division aéroportée britannique, puis tient ensuite les ponts sur le Waal et la Meuse (26 septembre).

1940

• Première initiative de former une unité parachutiste par le ministère de l’Air et de la Marine.

1941

• Nouvelle proposition émise par le général Alexandru Ioanitiu, chef d’état-major général.
• Création de la première compagnie parachutiste (10 juin). Les volontaires devaient avoir moins de  ans et parler une des langues suivantes : russe, hongrois, bulgare ou polonais. La compagnie reçut le numéro “8”.

1942

• Création de la deuxième compagnie (“9”)

1943

• Création de la troisième compagnie dotée d’armes lourdes. Les trois compagnies forment le 4^e bataillon de parachutistes.

1944

• Le bataillon est opérationnel avec 861 paras et participe aux combats de Baneasa et d’Otopeni se retrouvant face à des unités paras allemandes.

1945

• Le bataillon fut dissout à la demande l’URSS (février).

1940

• Plusieurs bataillons sont largués en avant-garde en Bessarabie (juin).

1941

• Achèvement de la formation de grandes unités dans les régions de Kiev, Minsk et Leningrad (mai).
• Les 104^e et 212^e Brigades aéroportées sont détruites dans le secteur de Kiev (été – automne).

1942

• 416 paras soviétiques ten­tent de s’emparer de l’aérodrome de Bolsnoye-Fatyenovo, mais sans suc­cès (3 janvier).
• 450 paras largués sur Znamenka et Zhelanye (18 janvier).
• Parachutage en avant-garde de la 8^e Brigade aéroportée dans le secteur de Wjasma-Smolensk : 2 300 paras couperont les voies de ravitaillement allemandes, jusqu’au 2 février (27 janvier).
• Parachutage du 4^e Corps aéroporté (7 000 hommes) dans la région de Lugi : succès relatif. Les Allemands rétabliront la situation en avril (17-24 février).
• Largage de nombreux agents et saboteurs (sous les ordres du général Kuznetzov) pour des opérations li­mitées sur Odessa et le Caucase du nord. Ils rencontrent de grandes dif­ficultés pour accomplir leur mission (janvier – février).
• Dissolution du 4^e Corps aéroporté (avril).

Ci-dessous : vidéo d’un entraînement de paras soviétiques en 1942.

1943

• Victoire soviétique à Stalingrad. Les Soviétiques commencent à mettre sur pied une vingtaine de brigades aéroportées de 3 400 à 4 200 hommes (2 février).
• Troisième et dernière grande opération soviétique : 5 000 paras sautent près de Kanev (sud-ouest de Kiev) mais ne parviennent pas à conquérir leurs objectifs (septembre). 

1945

• Petites opérations contre les Japonais en Mandchourie (été).

1956

• Réintroduction d’une capacité aéroportée avec l’aide d’instructeurs américains.

1957

• Début des premières formations (avril).

1958

• Création d’un bataillon parachutiste.

1947

• 13 février : les 20 premiers conscrits aéronautiques effectuent leur premier saut en parachute au c/ 25, depuis un avion survolant la rampe de lancement d’El Palomar, après le saut du directeur de l’École, le vice-commodore Ibarra.
• 22 juin : Le capitaine Roca bat le record du monde de lancements consécutifs avec 40 sauts, qu’il a exécutés en six heures et 30 minutes sur le terrain de l’École, obtenant pour l’Argentine le premier record d’importance mondiale en parachutisme avec une large diffusion journalistique, un exploit cela lui valut les félicitations du secrétaire de l’Aéronautique, le brigadier-major Bartolomé de la Colina (1894-1967).
• 29 août : le Gouvernement National accorde le titre de « Parachutiste Militaire » autorisant l’utilisation du brevet correspondant aux militaires suivants de la Force Aérienne Espagnole : le Capitaine Ramón Salas Larrazábal, le Lieutenant Eduardo Pérez Rodríguez Villamil et la brigade Pablo Fernández Corral. C’était la première et unique fois que ce titre était décerné à des soldats étrangers, qui seraient les premiers spécialistes et organisateurs de son école militaire de parachutisme sous la devise : « Seuls ceux qui sont prêts à mourir pour leur noble idéal méritent de vivre ».
• 14 octobre : Lors d’un décollage en parachute depuis un avion, le conscrit aéronautique subit un accident mortel au 26 Domingo Joaquín Miguel, première victime du parachutisme militaire argentin.

1949

• 6 avril : Le sous-officier adjoint du pilote militaire Vicente Bonvissuto bat le record du monde de lancements consécutifs avec 50 sauts en 4 heures et 40 minutes, exploit pour lequel il est promu au grade de sous-officier-chef.
• 29 mai : Le citoyen argentin Roberto Nicolini bat le record du monde de lancements consécutifs avec 55 sauts, exploit pour lequel il est incorporé comme spécialiste de l’aéronautique militaire et reconnu comme parachutiste militaire.
• 6 septembre: Le capitaine Roca est victime d’un accident mortel en parachutant un avion.
• 24 novembre : Le Premier Maître Bonvissuto bat à nouveau le record du monde de lancements consécutifs avec 100 sauts, en utilisant un seul parachute de marque DIMAER d’origine argentine.
• 30 novembre 1949 : le projet de Règlement de Conduite des Troupes Aéroportées — RAC 4 — (Réservé) est approuvé et, des semaines plus tard, le Règlement Organique de l’École Militaire des Parachutistes — RAO 9 (Public).

1950

• 7 août : Le premier lieutenant Juan Alberto Puig effectue les premiers sauts en parachute au-dessus des montagnes enneigées de la cordillère des Andes, dans la province de Neuquén, premières expériences en Amérique latine.
• 7 décembre : la 10^e et dernière promotion d’officiers parachutistes militaires est diplômée.

1948

• Le Régiment SAS devient 1^er Bataillon de Parachutistes.

1951

• Départ pour la Corée d’un corps de volontaires belges constitué en majorité de parachutistes (mars).

1952

• Création du Régiment Para-Commando.

1953

• Départ d’un détachement pour Kamina, au Congo belge, pour étudier les conditions d’entraînement en Afrique (avril).

1955

• Création du 3^e Bataillon de Para-Commando à Kamina (1^er septembre).

1959

• Congo : Rétablissement de l’ordre lors des troubles de Léopoldville par le 3^e Bataillon (janvier).
• Congo : Le 3^e Bataillon participe au maintien de l’ordre au Ruanda (novembre).
• Congo : Parachutages à Kikwit (15 juillet), Luluabourg (10 juillet), Bunia (17 juillet), Kindu (17 juillet), Kabalo et Manono.

1960

• Les paras évacuent le Congo (septembre).
• Maintien de l’ordre au Ruanda (4^e Bat) et en Urundi (3^e Bat.).

1961

• Lors des élections au Ruanda-Urundi, le 1^er Bataillon de paras fait partie des forces de l’ordre (septembre).

1964

• Congo : Le 1^er Bataillon de Parachutistes, sous les ordres du colonel Laurent, est parachuté sur l’aérodrome de Stanleyville (opération Dragon rouge) pour sauver la population blanche, prise comme otage par les rebelles (24 novembre).
• Congo : Même opération de sauvetage à Paulis (26 novembre).
• Congo : Regroupement du Bataillon à Kamina (28 novembre).
• Défilé du Bataillon, rue Royale à Bruxelles, sous les ovations de la population (1^er décembre).

1968

• Création du Canadian Airborne Regiment (8 avril) basé initialement à la Base des forces canadiennes de Griesbach à Edmonton. Dissous en 1995.

1950

Le 16 septembre, la PLAAF forma sa première unité de campagne, la 1^re brigade de marines de la PLAAF en recrutant six mille soldats aguerris au combat dans les 40 corps de la PLA. La brigade avait son quartier général à Kaifeng, province du Henan. Par la suite, la désignation de l’unité changea plusieurs fois, devenant la 1^re division de marines de l’armée de l’air, la division parachutiste de l’armée de l’air, puis la division aéroportée. 

1961

• Création du 15^e corps aéroportée de la PLAAF avec la fusion des 44^e et 45^e divisions.

1953

• Des instructeurs allemands prennent en charge la formation de parachutistes. Premier défilé de 4 000 paras dans les rues du Caire (25 juillet).

1973

• 

  Guerre du Kippour : Opérations héliportées sur Baluza, Bir Gifgafa, Charm-el-Cheikh (6 octobre). Opérations héliportées prévues mais non réalisées sur les passes de Gidi et de Mitla (11 octobre).

1946

• Stage de trois aviateurs (capitaine Salas, lieutenant Villamet et sous-officier Corral) à l’école para de Cordoba en Argentine (février).
• Création de la première unité para de l’armée de l’air à Alcala de Henarès.

1947

• Création de l’école de saut à Alcantarilla (Murcie) (15 août).

1948

• Premiers sauts à l’école (23 janvier). Création du « Primas Escuadron de Paracaidista del Ejercito del Aire ».

1953

• Création de la « Primera Bandera Paracaidistas del Ejercito de Tierra » (17 octobre).

1954

• Premier saut collectif de la Bandera (23 février).

1955

• Création d’une deuxième Bandera (14 octobre).

1956

• Installation de deux Banderas à Alcala de Henarès (12 janvier).

1957

• Baptême du feu des paras au Maroc espagnol contre les éléments de l’armée de libération marocaine (16 août). Combats à Tiguisit-Iguirrarem, Sidi-Ifni, Tibirim, Tenin de Amellut (23 novembre).

1958

• 98 paras sautent à Smara, au Sahara espagnol (10 février). Création de l’« Agrupacion de Banderas Paracaidistas del Ejercito de Tierra ».

1961

• Manœuvre « Iberia » avec les paras français (juillet). Création de la Brigade parachutiste (30 décembre).

1966

• Manœuvre « Navarre » avec les paras français (juillet).

1969

• Manoeuvre « Iberia III » avec les paras français (juin).

1949

• La 11^e DAP stationnée au Japon rentre à Fort-Campbell (mai).

1950

• Japon : Un groupement tactique, formé le 28 août avec des éléments de la 11^e DAP autour du 187^e Régiment aéroporté, part pour le nord de Kyushu (31 août).
• Formation au Japon de la 8^e Compagnie de Rangers (25 août).

• Corée : Le 3^e Bataillon est aéroporté sur le terrain de Séoul-Kimpo, en appui du débarquement d’Inchon (septembre).
• Corée : Lors de la contre-offensive de septembre, le 187^e Groupement Tactique, sous les ordres du colonel W.-C. Westmoreland, est largué à Sunchon et Sukchon à 50 km au nord de Pyongyang (20 octobre).

1951

• Le 508^e Groupement Tactique est reformé.
• Corée : Saut du 187^e Groupement Tactique à Musan, au nord de Séoul (23 mars).
• Le XVIII^e Corps Aéroporté est reconstitué (mai).

1952

• Création du 10^e Groupe de Forces Spéciales à Fort-Bragg (20 juin).
• Corée : Le 187^e Groupement Tactique mate la révolte des prisonniers nord-coréens du camp de Koje Do (10 juin).

1953

• Corée : Après un séjour au Japon, le 187^e Groupement Tactique revient pour épauler la 2^e Division US.
• Le 10^e Groupe de Forces Spéciales est transféré en Allemagne, tandis que le 77^e Groupe est formé à Fort-Bragg (11 novembre).

1954

• Des unités de Pathfinders sont recréées devant le nombre croissant des aéronefs utilisés par l’armée de terre.

1956

• Reconstitution de la 101^e DAP à Fort-Campbell avec le 508^e Groupement Tactique et le 187^e Groupement Tactique (21 septembre).
• La 11^e DAP part en Allemagne (mars).
• Réorganisation des trois DAP existantes sur le type pentomique.

1957

• Création du 1^er Groupe de Forces Spéciales à Okinawa (juin).

1958

• Dissolution de la 11^e DAP (1^er juillet).
• Liban : Aérotransport du 1^er Groupement Aéroporté dépendant de la 24^e Division stationnée en Allemagne sur l’aérodrome de Beyrouth (19 juillet).
• Liban : La force d’intervention devient la 24^e Brigade Aéroportée sous les ordres du général Gray (24 juillet).
• La Brigade engagée au Liban retourne en Allemagne (octobre).

1960

• La 1^re Spécial Force coiffe tous les Groupes de Forces Spéciales (15 avril).

1962

• Création de la force d’intervention avec deux corps d’armée et une force aérienne tactique. Le premier exercice a lieu dans les deux Caroline avec 70 000 participants. Réorganisation de toutes les divisions sur une structure unique.

1963

• Les Forces Spéciales passent à 7 groupes.
• Création de la 11^e Division d’Assaut par Air à Fort-Benning (février).
• Constitution à Okinawa de la 17^e Brigade aéroportée, à partir des éléments du 2^e Groupe de combat du 503^e (25 juin).

1964

• Vietnam : Les « bérets verts » du 5^e Groupe des Forces Spéciales arrivent au Vietnam comme conseillers techniques (septembre).

1965

• Vietnam : La 173^e Brigade aéroportée sous les ordres du général Williamson, est transférée à Bien Hoa (5 mai).
• Vietnam : La 1^re Brigade de la 101^e DAP s’installe à An Khe (29 juillet).
• Vietnam – Opération « New Life » : héliportage de la 173^e BAP dans la province de Binh Tuy (25 novembre – 1^er décembre).
• Le 5^e Groupe de Forces Spéciales est transféré au Vietnam (octobre).
• Création de la 1^re Division de Cavalerie de l’Air, à partir des éléments de la 11^e DAA (1^er juillet).
• Saint-Domingue : Aérotransport de 1 750 paras de la 82^e DAP, sous les ordres du général York, à l’aérodrome de San lsidro (29 avril).
• Saint-Domingue : Le général Palmer, chef du XVIII^e Corps Aéroporté, prend le commandement des forces américaines (1^er mai).
• Saint-Domingue : Les paras sont engagés dans de nombreux combats de rues (juin).
• Saint-Domingue : Retour de la 82^e DAP aux USA (décembre). Mais elle laisse sur place sa 1^re Brigade qui ne rentrera que le 22 septembre 1966.

1966

• Vietnam : Dégagement du poste de Tou Morong par la 1^re Brigade de la 101^e DAP et le 21^e Bataillon de Rangers (6 juin).

1967

• Vietnam – Opération « Junction City» : 778 paras de la 173^e BAP sautent nord de Tay Ninh (22 février).
• Vietnam : La 173^e BAP s’empare, après de très violents combats, des collines 882 et 875 (novembre).

1968

• Vietnam : Les forces communistes déclenchent une opération de grande envergure, appelée offensive du Têt (31 janvier). La 101^e DAP, sous les ordres du général Barsanti, intervient à Hué où de violents combats se déroulent. La 3^e Brigade de la 82^e DAP arrive à Chu Lai, en renfort de la 101^e DAP, pour assurer la défense de Hué. Série d’opérations héliportées pour dégager les abords de Hué (10 avril – 2 mai).
• Vietnam : La 101^e DAP, renforcée par le 3^e Groupement tactique aéroporté sud-vietnamien, coupe les lignes de ravitaillement communistes vers las plaines côtières dans la vallée d’A Shau (avril).
• Vietnam : La 3^e Brigade de la 82^e DAP devient indépendante, ses effectifs passent à 4 700 hommes (1^er mai).
• Vietnam : La 101^e DAP devient 101^e Division de Cavalerie de l’Air. Sous les ordres du général Zais (1^er juillet).
• Vietnam : Intervention de la 3^e Brigade dans la province de Thua Thien (août).
• Vietnam : Parachutage des Forces Spéciales sur le bastion communiste des Sept Montagnes ; ce sera la dernière opération parachuté.
• Vietnam : La 3^e Brigade passe sous les ordres d’un général non parachutiste elle n’a plus d’ « Airborne » que le nom (17 décembre).

1969

• Vietnam : Au début de l’année, parmi les troupes d’intervention américaines, il y a 2 divisions aéromobiles, 26 unités de Pathfinders, 1 brigade à formation para, le Groupe de Forces Spéciales et une compagnie de recherches profondes par grande unité.
• Vietnam : La 101^e Division aéromobile coupe la route aux infiltrations et aux ravitaillements en direction de Da Nang et de Hué (10 mai).
• Vietnam : Intervention de la 3/82^e indépendante dans le Triangle de Fer et à Phu Hoa.
• Vietnam : La 173^e BAP participe au nettoyage de la province de Binh Dinh.
• La 3/82^e quitte le Vietnam pour Fort-Bragg (12 décembre).

1971

• La 173^e BAP rejoint Fort-Campbell (2 septembre).
• La 3/101^e regagne les États-Unis.

1972

• Retour aux Etats-Unis des 1^re et 2^e Brigades (janvier).

1945

• Premiers parachutages en Indochine (fin 1944 – début 1945).
• Les bataillons SAS :

  • En octobre 1945, le général Leclerc, convaincu de l’efficacité des troupes aéroportées et de leur avenir en Indochine, réclame au Gouvernement l’envoi d’unités parachutistes au Corps Expéditionnaire. Satisfaction lui est donnée le mois suivant avec la décision de créer un groupe de bataillons de choc de type SAS, dont le commandant du 2^e RCP, le lieutenant-colonel Paris de Bollardière, doit prendre la tête.

    La mise sur pied commence le 15 janvier 1946 par la création d’une compagnie de volontaires du 2^e RCP, recrutés au sein de la 25^e DAP. La compagnie va s’étoffer jusqu’à constituer un bataillon léger, issu du Régiment. A cette image, les deux autres régiments parachutistes existants à l’époque (le 1^er RCP et le Régiment d’Infanterie de Choc Aéroporté, créé le 1^er octobre 1945 à partir des Bataillons de Choc et des Groupes de Commandos de la 1^re Armée) sont appelés à fournir une compagnie de volontaires. En outre, les trois corps détacheront les éléments nécessaires à la formation de l’unité de commandement. Les compagnies ainsi constituées comprendront un groupe de commandement et huit sticks divisés en deux pelotons. Leur encadrement sera fortement étoffé.

    Le 1^er Bataillon SAS, mis sur pied à Mont-de-Marsan aux ordres du chef d’escadrons Mollat de l’État-Major du RICAP, et composé, outre les éléments de commandement, de la 1^re Compagnie (capitaine Charvet) issue du 1^er RCP et de la 2^e Compagnie (capitaine Vervelle) venant du 2^e RCP, embarque le 4 février à Toulon à bord des croiseurs Gloire et Suffren. Il arrive à Saïgon le 27 février et s’installe dans les faubourgs de la ville, à un kilomètre au nord de Phu Nuan.

    Puis, début avril, les trois régiments constituent, toujours à Mont-de-Marsan, une nouvelle unité, le 2^e Bataillon SAS, dont le chef est le commandant de Maurepas : le 1^er RCP forme la 1^re Compagnie (capitaine Bodolec) dotée de jeeps armées en provenance du RICAP ; le 2^e RCP, la 2^e Compagnie (capitaine Moulié) ; le RICAP, la 3^e Compagnie (capitaine Toce).

1946

• Arrivée du premier bataillon para SAS à Saigon (février).
• Création du brevet militaire parachutiste (BMP).

• Création en Algérie du 17^e régiment du génie parachutiste (août) à partir du 91^e Bataillon du génie. Il avait été créé initialement le 1^er mars 1944 au Maroc sous l’appellation de 17^e régiment colonial de génie (dissous le 16 novembre 1945).
•  Indochine – Création d’unités autochtones

  • Les premières unités parachutistes à recrutement autochtone, mais encadrées par des officiers et sous-officiers français apparaissent dès le mois de mai 1946 au Laos. Il s’agit de deux sections constituées, la première au sein de la 3^e Compagnie du 1^er BCL, la seconde au sein du Commando 5 du 2^e GCL.

    Dans le courant de l’année 1947, le Commandement, à la demande du lieutenant-colonel de Bollardière, dont les bataillons n’avaient jusque-là que quelques guides et interprètes autochtones, décide d’intensifier le recrutement.

    A partir du mois de juillet, commencent, à Saïgon, Phnom Penh, Thakhek et Vientiane, les stages d’instruction des volontaires qui doivent être intégrés à la DB SAS ou former les unités parachutistes de l’Armée Royale Khmère et de l’Armée Nationale Laotienne. C’est ainsi que, successivement, sont mis sur pied :

    • à Phnom Penh, une section parachutiste au sein du Régiment Mixte du Cambodge sous le commandement du lieutenant Engels ;

    • à Saïgon, l’Escadron parachutiste de la Garde Républicaine Cochinchinoise (Garde du Viet-Nam Sud en mars 1948) dont la création répond à un souhait personnel de Le Van Hoach, président de la République de Cochinchine. Ses éléments sont brevetés le 9 août et placés sous les ordres du capitaine Richard ;

    • à Thakhek, la 3^e Compagnie du 1^er BCL.

      Le 1^er janvier 1948, le 1^er BCCP est renforcé par l’apport d’une compagnie autochtone qui prend le titre de « Compagnie Indochinoise Parachutiste » (CIP). Après le rapatriement du Bataillon, la 1^re CIP est affectée au 5^e BCCP puis, le 1^er octobre, le Bataillon er de Commandement de la 2^e DBCCP se l’adjoint sous l’appellation de « Compagnie Parachutiste Autochtone ».

      Dans le Nord, début septembre 1947, la DBMP entreprend également la mise sur pied de plusieurs sections autochtones, à base de montagnards principalement. Deux sections thô, une section thaï et une section nung voient le jour dans les semaines qui suivent.

      Simultanément, le sous-lieutenant Francini du I/1^er RCP constitue avec des éléments de l’Escadron muong, une section dénommée « Section d’élite autochtone parachutiste d’Hoa Binh ». Ses hommes sont brevetés le 20 septembre.

      Pour leur part, les Coloniaux décident de recruter dans les rangs du Bataillon de Marche Indochinois (BMI) des volontaires pour former une unité à vocation aéroportée. Ceux-ci se regroupent à partir du 24 septembre au sein de la 4^e Compagnie du Bataillon, appelée « Compagnie Vy », du nom de son chef, le lieutenant Nguyen Van Vy. A la mi-août 1948, elle est affectée pour emploi à la 2^e DBCCP, et en octobre, prend la dénomination de « Compagnie Tonkinoise Parachutiste ». Remontée au Tonkin en décembre, elle est mise à la disposition du II/1^er RCP en attendant l’arrivée d’un bataillon parachutiste colonial.

1947

• Création de l’École des troupes aéroportées.

  L’École des troupes aéroportées trouve son origine à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle est l’aboutissement des différentes réorganisations des troupes aéroportées sur le territoire français. En avril 1945, de l’École de parachutistes est créé à Lannion. Cette école dépend de l’armée de l’Air mais est chargée de former les parachutistes des trois armées (terre-air-mer). Par la suite, le 1^er octobre 1945, le COITAP (centre d’organisation et d’instruction des troupes aéroportées) est formellement créé à Mont-de-Marsan, sous les ordres du Général BONJOUR de la 24^e DAP.

  Cette installation sera de courte durée : en février 1946 l’école de parachutistes est déplacée à Pau-Idron, donnant lieu au CETAP (centre école des troupes aéroportées) le 16 avril 1946, à la suite de sa dissolution. Le 1^er juin 1947, le CETAP devient l’ETAP (École des troupes aéroportées). Cette école dispense à la fois l’instruction parachutiste et l’instruction tactique orientée vers le combat « choc ». Le 1^er octobre 1953, L’ETAP reçoit en plus de sa mission d’école un rôle de base opérationnelle, qu’elle perdra 10 ans plus tard, et devient ainsi la BETAP (base-école des troupes aéroportées) aux ordres du colonel EDEL ; elle s’installe au camp d’Astra au nord de Pau. Le 1^er octobre 1963, la BETAP revient une BOMAP (base opérationnelle mobile aéroportée) et retrouve son appellation d’ETAP sous les ordres du colonel LE BORGNE.

• Création des parachutistes coloniaux

  • Lorsqu’en septembre 1946, les premiers éléments coloniaux parachutistes rentrent d’Indochine, la Direction des Troupes Coloniales préconise à l’Etat-Major de l’Armée (lettre n° 59 364/TC/BT.O du 7 octobre) de créer, pour les recevoir, un bataillon au sein du Groupement Aéroporté 3 de la 25^e DAP, qui doit lui-même être constitué vers le mois de février 1947 dans le V^e Région Militaire. Le 18 novembre, au cours d’une réunion tenue à l’EMA, il est décidé qu’un bataillon de parachutistes coloniaux sera créé à Albi et qu’il sera intégré, soit au Groupement Colonial Sud, soit au GAP 3. Finalement, c’est à Tarbes que le « 5^e Bataillon Parachutiste d’Infanterie Coloniale » (5^e BPIC) voit le jour le 1^er février 1947. Placé sous les ordres du commandant Dupuis, ancien du Groupement Ponchardier, comme la majorité de ses cadres d’ailleurs, il reprend les traditions et le drapeau du 5^e RIC.

    L’existence des parachutistes coloniaux étant ainsi admise, il ne reste plus qu’à mettre au point le mécanisme de relève des unités de la DB SAS en Indochine et à constituer en Métropole le réservoir nécessaire à leur maintenance.

    Dès le mois de juin, le 5^e BPIC est chargé de mettre sur pied un détachement de 700 hommes prêt à embarquer pour l’Extrême-Orient le 15 octobre.

    Au même moment, le général Leclerc suggère (lettre 403/EM du 7 mai 1947) à l’Etat-Major de la Défense nationale la création d’un GAP colonial au sein de la 25^e DAP afin d’assurer la relève des parachutistes outre-mer. Le 4 juin, l’EMDN propose que ce GAP soit constitué à partir du GAP 3. Le 11 juillet, lors d’une nouvelle réunion à l’EMA, il est envisagé de former un corps de « Commandos Parachutistes SAS », à base de coloniaux, mais dont le personnel serait, quelle que soit son origine, géré par la DPMAT au sein de laquelle serait créée une « Section du Personnel Aéroporté ». Ce dernier point faisant l’objet de nombreuses controverses, la question est en fin de compte tranchée le 13 août, quand l’EMA décide, pour le 1^er octobre, la formation en III^e Région Militaire (Bretagne) d’une « Demi-Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes » comprenant initialement un Etat-Major, un Bataillon de Commandement et le 5^e BPIC. Un deuxième bataillon doit être constitué en décembre à partir du Bataillon de Commandement de la 4^e Demi-Brigade Coloniale dissoute et un troisième en 1948 avec les rapatriés de la DB SAS volontaires pour un deuxième séjour en Indochine, et des engagés recrutés entre-temps.

    Le 1^er septembre, le chef de bataillon Grall prend le commandement du 5^e BPIC, maintenant structuré en une compagnie de passage et d’instruction. Celle-ci continue à gérer le détachement Dupuis, prévu pour rejoindre l’Indochine en élément isolé. Le 20, le Bataillon devant quitter le GAP 3 pour constituer en III^e RM le noyau de la DBCCP, un détachement précurseur s’installe à Vannes et au camp de Meucon.

    Le 1^er octobre, la Demi-Brigade Coloniale de Commandos Parachutistes est officiellement créée sous le commandement du colonel Massu qui établit son PC à Meucon. Le Bataillon de Commandement est aux ordres du commandant Ayrolles, tandis que le chef de bataillon Fourcade assure la direction de l’école de jungle qui fonctionne déjà à Caïs, près de Fréjus. Le 15 octobre, le 5^e BPIC, réduit à deux unités administratives, rallie Vannes. La Compagnie de Passage reste à Tarbes en postcurseur afin d’administrer le détachement Dupuis jusqu’au 30 octobre, date d’embarquement de ce dernier pour l’Indochine. La Compagnie est alors dissoute et ses éléments rejoignent Vannes

• Cf tableau Indochine ci-dessous.

1948

• Création administrative le 11 septembre du GCCP AEF (initialement créé début 1948). Constitué de 135 hommes réparties en 2 commandos et une STUP, il débarque à Pointe-Noire (Congo) le 30 septembre.

1954

• Fin de la guerre d’Indochine (août) et début de la rébellion en Algérie (cf tableau Algérie ci-dessous) (no­vembre).

1956

• Parachutage à Port-Saïd et Port-Fouad du 2^e RPC et du 11^e Choc (5 novembre).

1960

• Création du 1^er Groupe de Livraison par Air (par changement d’appellation de la 1^re CLA), stationné à Montigny-lès-Metz (1^er décembre). À l’effectif de 320 hommes, le GLA 1 se compose de : 1 Etat-Major – 1 Compagnie Technique et des Services – 1 Compagnie de Largage – 1 Compagnie d’Instruction.
• Création du 2^e GLA à Blida (par changement d’appellation de la 2^e CRA). Il est dissous le 30 avril 1963.

1961

• Saut à Bizerte du 2^e RPIMa (19 juillet).

1962

À partir de 1962, le GLA1 fournit le soutien aéroporté (pliage et fourniture des parachutes) des unités parachutistes rentrant d’Algérie et installées dans l’Est de la France.

1968

• Engagement au Tchad du 3^e RPIMa.
• Après 1968, la mission du GLA1 est d’assurer le ravitaillement des Forces du Théâtre Centre-Europe. Il continue d’assurer le pliage et l’entretien des parachutes au profit du 13^e RDP et la Préparation Militaire Parachutiste de la VI^e RM. Le GLA1 est dissous le 30 juin 1981.

1969

• Création du 1^er régiment du train parachutiste (1^er RTP), stationné à Francazal, sur l’ancienne base aérienne 101, près de Toulouse.
• Engagement du 2^e REP au Tchad (avril).
• Début des opérations de maintien de l’ordre au Tchad de la 6^e Compagnie autonome de parachutistes d’infanterie de marine, les “éléphants noirs” (CPIMa — ancien GCCP AEF qui a changé de nom en 1964) entre septembre 1969 et février 1972. La CPIMa a perdu au combat 26 parachutistes dont 12 dans une embuscade meurtrière, à Bedo le 11 octobre 1970, et une cinquantaine de blessés pour 540 combattants ennemis hors de combat.

GUERRE D’INDOCHINE

La fin de la Seconde Guerre mondiale (1945-1946)

* * *

LE BATAILLON PARACHUTISTE EN INDOCHINE

1/ ORGANISATION

L’unité de base des Troupes aéroportées en Indochine est le bataillon d’infanterie parachutiste, employé comme unité parachutiste, mais surtout comme infanterie de la Réserve générale du Commandant en chef.

La cellule de base du bataillon est le « stick » (groupe de combat) à 15 hommes, soit :

• un chef de stick,
• un adjoint,
• une équipe FM, (4 hommes)
• une équipe voltigeur, (3 hommes)
• une équipe destruction, (2 hommes)
• une équipe lance-grenades, (3 hommes)
• un tireur d’élite (fusil à lunette).

Trois sticks forment un Commando (section) soit 50 hommes dont :

• un officier, chef du commando,
• un sous-officier adjoint,
• un observateur,
• deux agents de Transmissions (poste SCR 536).

Le Groupe de Commandos (compagnie) est articulé en :

• deux commandos, puis trois (dont un autochtone)
• une section de commandement comprenant :
  • un groupe lourd (deux mortiers de 60 ou un mortier de 60 et une mitrailleuse de 30)
  • une équipe « Transmissions » (un SCR 536 et un SCR 300).

La Compagnie autochtone est formée par :

• trois commandos (encadrement français)
• une section de commandement

Le bataillon parachutiste type « Union française » est formé par :

• trois (puis deux) GC européens
• une compagnie autochtone (CIP)
• une compagnie de commandement groupant tous les services et
  • un groupe de deux mortiers de 81,
  • une section « Transmissions » (postes SCR 300 et SCR 594)

soit : 446 Français ou Légionnaires / 406 Indochinois

Le bataillon parachutiste de relève se forme en six mois et part en Indochine avec un effectif de 450 hommes :

• une compagnie de commandement,
• une compagnie-cadre,
• deux GC à deux commandos.

A son arrivée, il reçoit la CIP du bataillon relevé, qui prend le numéro du nouveau bataillon, des renforts autochtones individuels.

2/ARMEMENT

Il comprend :

• des armes légères de combat rapproché (fusil MAS 36/CR 39, carabine US, PM, lance-grenades 50…),
• moins de FM que le bataillon d’infanterie normal,
• deux mortiers de 60 par compagnie (mais trois compagnies au lieu de quatre)
• de l’armement lourd (mitrailleuse de 30, mortier de 81, canon de 57 SR) à la Compagnie de Commandement.

A partir de 1951, une compagnie d’appui dotée de canons de 75 SR et de lance-flammes existera à la BAPN.

3/SERVITUDES

Le bataillon parachutiste, unité de Réserve générale sélectionnée, est un capital précieux à ne pas gaspiller. Il est soumis aux servitudes propres à toute unité aéroportée :

• conditions atmosphériques favorables (vent au sol inférieur à 8 mètres/seconde, plafond),
• zone de saut favorable,
• saut par lui-même très éprouvant (dépense d’énergie égale à 8 heures de travail),
• regroupement : un stick s’échelonne sur 800 mètres environ et un bataillon se regroupe, en temps normal, en 30 ou 40 minutes,
• obligation de récupérer les parachutes, leur nombre étant strictement limité, puis de les évacuer ; ce sera un des plus lourds handicaps qui pèsera sur les unités parachutistes jusqu’à la mi-1953,
• problème des transports écrasant pour une unité larguée dans la nature (transport des blessés, des munitions, des vivres et du matériel lourd).

En outre, en Indochine, il est soumis :

• au climat qui amène une fonte rapide des effectifs (de 10 à 60 %) à la fin d’un séjour de deux ans, d’où nécessité d’effectifs et de moyens de maintenance,
• à la nécessité, pour mieux s’adapter, d’intégrer des autochtones dans les unités.

Enfin la servitude la plus grave, avec la récupération des parachutes, découle du manque d’appareils de transport (il faut 32 C-47 pour transporter un bataillon). Ainsi, pendant le courant de l’été 1952, le Commandant en chef, désireux de reprendre l’offensive, mettra comme condition à l’exécution de toute opération aérienne la possibilité de parachuter 3 bataillons, soit environ 2 400 hommes, en une seule vague. Pour répondre à ce désir, il aurait fallu disposer de 100 Dakota alors que les Forces Aériennes d’Indochine n’en avaient que 50, auxquels s’ajoutaient une vingtaine de vieux Junker 52.

Du coup de force Viet-Minh à la bataille de la RC4 (1946-1950)

25 novembre 1946	Saut, sur le terrain de Cat Bi, de 400 hommes.
5 janvier 1947	Opération « Dédale » : saut à Nam Dinh (Tonkin) de 200 hommes.
13 février 1947	Arrivée de la Demi-Brigade de Marche Para au Tonkin, sous les ordres du colonel Sauvagnac : 1er Choc, 1/1er RCP, 3/1er RCP.
Avril 1947	Retour des SAS sur la Cochinchine.
15 avril 1947	Opération « Papillon I » : occupation de Hoa Binh par le 1/1er RCP.
Septembre 1947	Création du 1er Commando para Hoa Hao.
7 octobre 1947	Opération « Léa », saut des 1/1er Choc et 3/1er Choc sur Bac Kan.
9 octobre 1947	Saut du 1/1er RCP sur Cao Bang.
11 au 17 janvier 1948	– Opération « Teta », saut à 34 km au nord de Saïgon du 2e BCCP récemment arrivé. – Opération « Vega », saut dans la plaine des Joncs de la Demi-Brigade Coloniale de Commandos Paras.
1er septembre 1948	Premier engagement du 5e BCCP en Cochinchine.
Octobre 1948	Premier engagement du 2/1er RCP (renforcé d’un escadron du 1er RHP) qui a relevé le 3/1 au Tonkin.
16 octobre 1948	Formation du Groupement Léger Aéroporté à partir de la DBMP dissoute lors du retour de ses bataillons en métropole.
9 novembre 1948	Arrivée du 1er BEP.
7 au 23 novembre 1948	Opération « Ondine » vers Sontay-Vietri : 1er RCP, ACP et section Muong.
7 décembre 1948	Opération « Pégase » dans les calcaires du Day : 1 et 2/1er RCP et section Muong.
Janvier 1949	Création des FAPI.
1er janvier 1949	Création de la base aéroportée Sud avec le bataillon de commandement de la 2e Demi-Brigade coloniale de commandos paras (SAS) en Cochinchine (1er et 2e BCCP puis 2e BEP).
1er février 1949	Création de la Base aéroportée Nord (3e et 5e BCCP, 1er BEP et la compagnie para du 3e REI) avec le GLAP dissous.
16 mars 1949	Premier engagement du 3e BCCP vers Son La.
29 avril – 3 mai 1949	Opération « Pomone 1 » sur Phu To (70 km au nord-ouest de Hanoï) : 1er BEP, 2/1er RCP.
7 – 31 mai 1949	Opération « Pomone 2 », raid sur Phu Doan et Tuyen Quang : ACP, 1er BEP, 2/1er RCP.
2 – 8 juin 1949	Opération « Jonquille », plaine des Joncs : 2e BCCP, 2e BEP.
18 juillet – 13 septembre 1949	Opération « Canigou » sur Vinh Yen : 1er BEP, 5e BCCP.
14 – 25 octobre 1949	Opération « Thérèse », saut du 1er BEP à 35 km au nord-ouest de Lang Son.
Janvier 1950	– Premier engagement du 6e BCCP vers Quang Tri en Centre Annam. – Création des TAPI en remplacement des FAPI. Création des Troupes Aéroportées Nord : 3e, 5e, 6e BCCP et 1er BEP ; le 2e BEP reste seul en Cochinchine.
27 mai 1950	Saut du 3e BCCP pour dégager le poste de Dong Khe.
Juin – août 1950	Le 2e BEP est engagé au Laos et en Annam.
17 – 18 septembre 1950	Le 1er BEP et des éléments de la BAPN renforcent le poste de That Khe.
19 septembre 1950	Opération « Grégoire », premier engagement du 7e BCCP à Thai Binh.
27 septembre 1950	Premier engagement du 10e GPCP vers Phat Diem.
1 – 9 octobre 1950	Opération « Phoque » à 60 km au nord de Hanoi : 3e BCCP, 7e GCCP.
8 octobre 1950	Saut du 3e GCPP et d’éléments du 1er BEP sur That Khe.
24 – 31 novembre 1950	Opération « Flore », saut du 2e BEP remonté du sud à An-Le et Chien-Dong.
30 décembre 1950	Opération « St Sylvestre », saut du 6e GCCP en baie d’Along.

Reprise de l’initiative (1951 – été 1952)

L’offensive Viet-Minh (automne 1952)

Le répit

Avril – mai 1953	Création des GAP.
Mai 1953	Aérotransport du 2/1er RCP sur la plaine des Jarres. Bataille de Yen Vi : 8e Choc.
17 – 21 juillet 1953	Opération “Hirondelle” : raid sur Lang-Son des 2e BEP, 2e BPC et 8e Choc.
29 juillet 1953	Opération “Camargue” : raid sur la ” Rue sans Joie ” des 2/1er RCP et 3e BPVN.
Septembre 1953	Création des 5e et 7e BPVN au Tonkin.
31 octobre 1953	Arrivée du groupe de marche du 35e RALP et de deux compagnies de génie.
16 novembre 1953	Création de l’EDAP en remplacement des TAPN.
20 – 22 novembre 1953	Opération “Castor” : largage sur Diên Biên Phu de 6 bataillons : 1er et 6e BPC, 8e Choc, 1er BEP, 1/1er RCP, 5e BPVN.

La fin

13 mars 1954	Attaque Viet-Minh sur Diên Biên Phu, saut du 5e BPVN
16 mars 1954	Saut du 6e BPC.
1 – 5 avril 1954	Saut du 2/1er RCP.
10 avril 1954	Saut du 2e BEP.
7 mai 1954	Chute de Diên Biên Phu. Engagement sur An Khé (Centre Annam) des 1er BPC et 7e BPVN.
Mai 1954	Création du 6e BPVN au Tonkin. Arrivée du 3e BEP.
Juillet 1954	Création du GCPL au Laos.
15 septembre 1954	Dissolution de l’EDAP.
11 août 1954	Dissolution des GAP.
1er janvier 1955	Les TAPI deviennent BAPEO.

Lire sur Theatrum Belli :

• 19 décembre 1946 : insurrection en Indochine (déclenchement de la guerre)
• Indochine 1947-48 : Nam Dinh ne tombera pas !
• Indochine – décembre 1948 : Gloire et mort à Ho Khe pour la 6^e compagnie du 1^er RCP
• Les groupes aériens d’observation d’artillerie (GAOA) en Indochine
• 11 juin 1917 : naissance de Jean Sassi, figure des parachutistes durant la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Indochine
• Les actions amphibies du 1^er REC dans les rizières d’Indochine
• IN MEMORIAM : ADC Roger Vanderberghe, tué en Indochine le 5 janvier 1952
• Guerre d’Indochine : Valérie André, pionnière des EVASAN héliportées
• Journaux de marche opérationnels de la bataille de Diên Biên Phu (20 novembre 1953 – 8 mai 1954)
• A LIRE : Parachutistes en Indochine
• Guerre d’Indochine : Les évadés de Diên Biên Phu

GUERRE D’ALGÉRIE

Du début de la rébellion algérienne à l’opération de Suez (novembre 1954 – novembre 1956)

LE GROUPEMENT PARA D’INTERVENTION (NOV. 54 – NOV 56)

FORMATION DES RÉGIMENTS D’INFANTERIE PARACHUTISTE

CRÉATION DES DIVISIONS

De Suez au 13 mai

LA 10^e DP – LA BATAILLE D’ALGER ET SES SUITES

LA 25^e DP ET LA BATAILLE DES FRONTIERES

		25e DP
Décembre 1956	9e RCP	Opère dans les Aurès.
Février 1957	8e RPC	Rejoint Djidjelli.
Mars 1957	2e REP	Engagé dans les Aurès puis dans le secteur de Tebessa.
Mars 1957	18e RCP	En alerte à Telergma.
29 mars 1957	8e RPC	Rejoint Tebessa.
4 avril 1957		Le commandant de la 25e DP prend le commandement du secteur de Philippeville.
Avril 1957	2e REP	Retour à Philippeville.
13 mai 1957	9e RCP	Forêt de Scag.
1er juin 1957		Le commandant de la 25e DP prend le commandement de la zone opérationnelle d’El Milia.
15 juin 1957	8e RPC	Djebel El Kiffeur.
Juin 1957	2e REP	Retour à Guelma.
Juillet 1957	9e RCP	Oued Tirane
Septembre 1957	1er RHP	El Milia.
Décembre 1957	1er RHP	Philippeville puis Redjas.
Décembre 1957	14e RCP	Relève du 9e RCP à Djidjelli.
26 décembre 1957		Redjas.
		RENFORCEMENT
27 janvier 1958	3e RPC	En alerte CAC, part à Youks.
28 janvier 1958	1er REP	Réserve ZEC à Guelma.
2 février 1958	1er REP	Duvivier.
14 février 1958	1er REP	Guelma.
29 avril – 3 mai 1958	1er REP	Bataille de Souk-Ahras.
30 avril 1958	3e RPC	Rejoint Négrine.
29 mai 1958	3e RPC	Guelma, mort du colonel Jeanpierre.
7 juin 1958	1er REP	Regroupement à Alger.
		25e DP
Début 1958		La 25e DP rejoint le secteur de Tebessa.
10 janvier 1958	8e RPC	Djebel Tarf (barrage tunisien).
Janvier 1958	2e REP	Philippeville
10 février 1958	9e RCP	Bou Alou.
20 février 1958	9e RCP	Djebel Mahouna.
1er mars 1958	14e RCP	Ksar Sbaki.
Avril 1958	1er RHP	Bir el Ater.
7 avril 1958	9e RCP	“Taureau” II
26 avril 1958	9e RCP	Javelle.
26 avril 1958	2e REP	Beni-Sbihi puis reste sur le barrage.
28 avril – 3 mai 1958	9e RCP – 14e RCP	Bataille de Souk-Ahras.
Mai 1958	8e RPC	Départ de Tebessa pour Morsott jusqu’au 11 février
25 mai 1958	9e RCP	Djebel Zellez.
Mai 1958	18e RCP	Rejoint Négrine.
Juillet 1958	1er RCP	Rejoint le Constantinois.
Mai 1959	9e RCP	Départ du barrage.

Grandes opérations en marge du plan Challe

PIERRES PRÉCIEUSES

ÉCLATEMENT ET PETITES OPÉRATIONS

RAPATRIEMENTS ET DISSOLUTIONS

Concernant la guerre d’Algérie, lire sur Theatrum Belli :

• Algérie, février 1958 : Les appelés du 14^e RCP au combat
• Diaporama sur l’armement des hélicoptères durant la guerre d’Algérie
• ALAT et stabilisation : le cas de l’Algérie
• Guerre d’Algérie : Mai 1960, des commandos-marine portent secours au 2^e REI encerclé
• Képis noirs et bérets rouges – Sahara 1957 (Bataille de Timimoun), par le général Massu
• L’armement utilisé et testé lors des « CAS et bombardement » en Algérie
• Mort à 98 ans du général Grillot, fondateur du « commando Georges » durant la guerre d’Algérie

1946

• La 5^e Brigade parachutiste rétablit l’ordre à Semerang, au nord de Java (janvier).
• La 6^e Division maintient l’ordre en Palestine.

1947

• Après la résolution de l’ONU, la 6^e Division fait écran entre Juifs et Arabes en Palestine, jusqu’à la fin du mandat britannique en mai 1948.

1948

• Dissolution de la 6^e Division (avril).

1951-54

• La 16^e Brigade protège la zone du canal de Suez et maintient l’ordre à Ismaïlia.

1955

• Formation du 22^e Régiment SAS pour intervenir en Malaisie contre les maquis communistes.

1956

• Suez : le 3^e Bataillon parachutiste, sous les ordres du lieutenant-colonel P.-E. Crook, s’empare de l’aéroport d’El-Gamil (5 novembre).
• Largage du 2° Bataillon para dans Port-Saïd (6 novembre).

1957

• Dissolution du 22^e SAS.

1958

• Intervention des paras à Amman, à la demande du roi Hussein (juillet à octobre).

1961

• Intervention au Koweit.

1964

• Intervention à Chypre pour mettre fin aux combats entre Cypriotes grecs et turcs. Les paras britanniques sont relevés ensuite par les forces de l’ONU (mars).
• Intervention du 3^e Bataillon para au Radfan, dans l’émirat de Dhala, contre les tribus rebelles.

1965

• Intervention du 2^e Bataillon para dans la jungle de Bornéo (mars-juin).

1966

• Séjour de 4 mois du 3^e Bataillon en Guinée avant l’indépendance pour maintenir l’ordre.

1967

• Le 1^er Bataillon para couvre l’évacuation des troupes anglaises à Aden.

1947

• Indépendance de l’Inde (15 août) s’accompagnant de la sécession du Pakistan (lui-même séparé en 2 parties par 1 500 km dont le futur Bengladesh). Entre 10 et 15 millions de personnes déplacées et entre 300 000 et 500 000 morts. (Source : L’Histoire)

• Guerre indo-pakistanaise : participation des 50^e et 77^e brigades parachutistes (batailles de Shelatang, Naushera, Jhangar et Poonch).
• Le commandant de la brigade Mohammad Usman est tué au combat (3 juillet 1948).

1950

• L’inde fournit une unité médicale para durant la guerre de Corée (60^e Parachute Field Ambulance) commandée par le lieutenant-colonel AG Rangaraj. Elle a secouru et soigné environ 20 000 soldats et civils de novembre 1950 à février 1954.

1952

• Le régiment de parachutistes est reconstitué en absorbant les trois bataillons de parachutistes existants de la 50^e brigade de parachutistes (15 avril) :
  • Le 1^er bataillon du régiment du Pendjab (Para) fut rebaptisé 1^er bataillon du régiment de parachutistes (Pendjab).
  • Le 3^e bataillon de l’infanterie légère de Maratha (Para) fut rebaptisé 2^e bataillon du régiment de parachutistes (Maratha).
  • Le 1^er bataillon du régiment de Kumaon (Para) fut rebaptisé 3^e bataillon du régiment de parachutistes (Kumaon).

1961-1964

• Création des 4^e, 5^e, 6^e et 7^e bataillon pour augmenter les effectifs.

1966-1967

• Création du 9^e bataillon (forces spéciales) (1^er juillet 1966) qui sera scindé en deux l’année d’après (9^e et 10^e bataillon) le 1^er juillet 1967.

1948

• 6 armées arabes envahissent le nouvel État d’Israël (15 mai). Une compagnie para entreprend des actions de commando.

1949

• Création à Tel Nof du Centre de formation des parachutistes et du Bataillon 890.

1951-1956

• Actions de représailles contre les fedayins.

1953

• Naissance de l’Unité 101 commandée par Ariel Sharon (été).
• Opération de représailles par l’Unité 101 et du Bataillon 890 (130 hommes) contre le village de Qibiya (nuit du 14 au 15 octobre) et un avant-poste de la Garde nationale jordanienne (une soixantaine de civils furent tués).

1954

• L’Unité 101 fusionne avec les paras dont Ariel Sharon prend le commandement. Les anciens membres de l’Unité 101 constituent la “sayeret tzanhanim” (compagnie de reconnaissance parachutiste) commandée par Meir Har-Zion.

1955

• Formation de la première Brigade parachutiste (202^e) et de l’École des Troupes aéroporté

1956

• Le Bataillon 890 s’grandit pour en faire une force de brigade (initialement sous l’appellation Unité 202) sous le commandement de Sharon. Le bataillon Nahal 88 intègre cette brigade parachutiste.
• Première guerre d’Israë Raid contre le fortin de Oalquilya, en Jordanie (11 octobre).
• Un bataillon para saute au « Mémorial Parker », rejoint par un autre bataillon venu par voie terrestre après 24 heures de combats continus sur l’axe Kuntilla-Thamad-Nakhl. Les paras s’emparent de Mitla dans le Sinaï (29 octobre).
• Deux compagnies sautent sur l’aérodrome de Tor, attendent le reste de la Brigade, puis s’emparent de Charm-El-Cheikh (2 novembre).

1957

• La 202^e Brigade parachutiste devient la 35^e Brigade parachutiste.

1965

• Création de l’État-Major des Parachutistes.
• Création de la 55^e Brigade parachutiste (réserve).

1967

• Guerre des Six Jours. Violents combats au sud de Gaza, menés par une brigade parachutiste renforcée par un escadron de chars (5 juin).
• Héliportage d’un bataillon au sud de Umm Katef (5 juin).
• Un bataillon héliporté s’empare de Mitla (6 juin).
• Prise de Jérusalem après de violents combats menés par le 3^e Bataillon de la Brigade de réserve parachutiste (6 juin).
• Aérotransport d’un bataillon para à Charm-El-Cheikh, désertée par les Égyptiens (6 juin).
• Héliportage au sud de Kuneitra d’un bataillon (10 juin).

1972

• Des paras déguisés en personnel de la Sabena tuent deux pirates de l’air qui tentaient de détourner un avion à Lod (10 mai).

1973

• Guerre du Kippour. Une colonne de paras appuyée par des blindés effectue une percée entre deux divisions blindées égyptiennes sur la rive occidentale du canal de Suez (16 octobre).

1954

• 20 Japonais participent à un stage d’entraînement à l’école du 187^e Abn RCT au camp de Kashü dans l’île de Kyushu (20 septembre). Création de la 1^re Brigade para ; le 1^er Corps para a sa base d’entraînement à

1955

• 92 hommes sont brevetés lors d’un second stage para (7 février – 5 mars).

1952

• Création de 2 unités parachutistes. L’une effectue un stage en France, l’autre en Espagne.

1954

• 320 volontaires se rassemblent dans la Sierra de Carregueira.

1955

• Premier saut à « l’Escuela de Paracaidistas del Aire » à Murcie (Espagne) (31 mai).
• Le Président de la République remet la bannière à la première unité para à Lisbonne (capitaine A. Martin Videira) (14 août).
• Création d’un centre de Chasseurs Parachutistes (novembre).

1956

• Création du Bataillon de Chasseurs Parachutistes, basé à Tancos (1^er janvier).
• Inspection du bataillon par le colonel Kaulza de Arriaga (23 mai).

1958

• Le bataillon part en Angola ; il participe notamment à l’opération « Himba ».

1961

• Le bataillon devient régiment (RCP) subdivisé en : Bataillon de Chasseurs Para 21 (Angola) ; Bataillon de Chasseurs Para 31 (Mozambique) (1^er décembre).

1962

• Implantation de deux bases para en Afrique : BCP 21 à Luanda ; BCP 31 à Nacala.

1966

• Création de deux nouveaux bataillons : BCP 12 (Guinée portugaise) ; BCP 32 (Mozambique).

1948

• Quelques officiers partent en stage à Fort-Benning.

1950

• Création d’une école de saut à Karlsborg.

1951

• Premier stage para.

1952

• Création de l’école des parachutistes (Fallskärmsjägarskolan) par le capitaine Nils-Ivar Carlborg.

Crédit photo : Sveriges militärhistoriska arv

1973

• Guerre du Kippour : Héliportage, avec des Mi-8 soviétiques, de parachutistes qui s’emparent du mont Hermon (6 octobre).

1956

• Parachutage à l’ouest de Budapest lors de l’invasion de la Hongrie (4 novembre).

1965

• Exercices en République démocratique allemande et en Bulgarie (avril).

1968

• De nombreux parachutistes en civil investissent l’aéroport de Prague en avance de l’aérotransport massif de troupes pour l’invasion de la Tchécoslovaquie (août).

1948

• Formation des premiers parachutistes militaires à l’école d’infanterie de Fort Benning (États-Unis).

1949

• 25 juin : premier saut groupé depuis un Douglas C-47 au dessus de l’hippodrome nationale “Paradaiso” à Caracas.

1961

• Octobre : Premier saut à haute altitude (12 500 pieds) au-dessus de la base aérienne “El Libertador” depuis un avion C-123.

1948

La division aéroportée vietnamienne a commencé en tant que compagnies organisées en 1948, avant tout accord sur les forces armées au Vietnam. Après la partition du Vietnam, elle est devenue une partie de l’armée de la République du Vietnam. 

La division aéroportée a ses origines dans des unités spécifiques à l’Indochine levées dans le cadre du programme de « jaunissement », séparant les membres indochinois des unités de parachutistes français du Corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient pour former des bataillons distincts sous l’égide de l’ Armée nationale vietnamienne. Parmi ceux-ci figurent les 1^er BPVN, 3^e BPVN et 5^e BPVN qui ont été parachutés au combat pendant le siège de Diên Biên Phu.

1965

• Bataille de Đồng Xoài :  10 juin, le 7^e bataillon aéroporté débarque à Đồng Xoài pour renforcer les défenseurs du camp. Le lendemain, le bataillon marche 4 km au nord dans la plantation d’hévéas de Thuận Lợi où des éléments du 1^er bataillon du 7^e régiment d’infanterie de la 2^e division ont été pris en embuscade la veille et ils récupèrent sept survivants et 55 corps. Dans l’après-midi, alors que des éléments du bataillon continuent de fouiller la plantation, le 271^e régiment Viet Cong commence à les attaquer. Profitant des mauvaises conditions météorologiques qui ont limité les frappes aériennes américaines, ainsi que de leur supériorité numérique, le VC divise le bataillon en petits groupes et en détruit un grand nombre. Le 12 juin, l’effectif du 7e bataillon aéroporté est réduit de 470 à seulement 159 soldats.
• Le 11 décembre, un C-123B Provider n° 56-4376 de l’US Air Force (USAF) s’est écrasé en route de la base aérienne de Pleiku à la base aérienne de Tuy Hoa, tuant les quatre membres d’équipage de l’USAF et 81 soldats du 7^e bataillon aéroporté à bord. Les restes de l’équipage et des passagers ont été récupérés, mais l’identité des soldats aéroportés n’a pas pu être établie et ils ont été conservés au laboratoire de la base interarmées de Pearl Harbor-Hickam pendant plus de 30 ans avant d’être enterrés au cimetière vietnamien de Westminster, en Californie, en octobre 2019.

1966

• Du 4 au 7 mars, les 1er et 5e bataillons aéroportés ont participé à l’opération Utah avec le 37^e bataillon de Rangers de l’ARVN et des éléments de la 1^re division des Marines des États-Unis combattant le 21^e régiment de l’APVN au nord-ouest de Quảng Ngãi .
• Du 20 au 25 mars, le 5^e bataillon aéroporté a participé à l’opération Texas avec les 2^e et 3e bataillons de l’ARVN, le 5^e régiment, la 2^e division et des éléments de la 1^re division des Marines des États-Unis combattant des éléments du 21^e régiment PAVN et du 1^er régiment Viet Cong autour de la colline 141 au nord-ouest de Quảng Ngãi.

1967

• Le 4 août 1967, dans le cadre de l’opération Greeley, le 8^e bataillon aéroporté a été déployé pour aider le 1^er bataillon du 42e régiment de la 22^e division qui était aux prises avec une force de l’armée vietnamienne sur une colline à l’ouest du camp de Dak Seang. Après trois jours de combat, les forces de l’ARVN ont trouvé 189 corps de soldats de l’armée vietnamienne, de grandes quantités de munitions et d’équipements, ainsi qu’un poste de commandement régimentaire sophistiqué avec des zones d’entraînement et une maquette élaborée du camp de Dak Seang.

1968

• Le général Cao Văn Viên , chef de l’ état-major interarmées (JGS), a ordonné au 8^e bataillon aéroporté, qui devait se déployer au nord de la province de Quảng Trị , de rester à la base aérienne de Tan Son Nhut et le bataillon a participé à la défense de la base aérienne de Tan Son Nhut et du complexe de l’état-major interarmées. Le 6^e bataillon aéroporté a également rejoint plus tard les combats au complexe du JGS.